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Le salut de Dieu
16 avril 2018

L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III

《神的作工神的性情与神自己 三 》第二部分

    

     Ces divers échanges ont un grand impact sur chaque individu. Jusqu’à maintenant, les gens peuvent finalement vraiment sentir la véritable existence de Dieu et que Dieu est en fait très proche d’eux. Même si les gens ont cru en Dieu durant beaucoup d’années, ils n’ont jamais vraiment compris Ses pensées et Ses idées comme ils le font maintenant, ils n’ont pas non plus fait l’expérience de Ses actes concrets comme ils le font maintenant. Qu’il s’agisse du savoir ou de la pratique véritable, la plupart des gens ont appris quelque chose de nouveau et atteint une compréhension plus haute, ils ont compris les erreurs de leurs propres quêtes antérieures, ils se sont rendu compte de la superficialité de leur expérience et qu’il y a trop de choses qui ne sont pas en accord avec la volonté de Dieu, ils ont perçu ce dont l’homme manque le plus est la connaissance du tempérament de Dieu. Ce savoir de la part des gens est une sorte de connaissance émotionnelle ; s’élever au niveau de la connaissance rationnelle exige qu’ils gagnent graduellement de la profondeur et de la force par leurs expériences personnelles. Avant que les hommes ne comprennent véritablement Dieu, on pourrait dire subjectivement qu’ils croient vraiment à l’existence de Dieu dans leur cœur, mais ils n’ont pas une compréhension précise de questions telles que : quel genre de Dieu est-Il en fait ? Quels sont Sa volonté et Son tempérament ? Et quelle est Son attitude envers le genre humain ? Cela compromet grandement la foi des gens en Dieu : tout simplement, leur foi ne peut atteindre la pureté ou la perfection. Même si tu es face à la parole de Dieu ou que tu sens avoir rencontré Dieu par tes expériences, on ne peut toujours pas dire que tu Le comprends pleinement. Parce que tu ne connais pas les pensées de Dieu ou ce qu’Il aime et ce qu’Il hait, ce qui Le met en colère ou Lui donne de la joie, tu ne Le connais pas vraiment. Ta foi est construite sur un fondement d’imprécision et d’imagination et est basée sur tes désirs subjectifs. Elle reste loin d’une croyance authentique et tu es encore loin d’être un véritable fidèle. Les explications des exemples tirés des histoires de la Bible ont permis aux humains de connaître le cœur de Dieu, ce qu’Il pensait à chaque étape de Son œuvre et pourquoi Il l’a réalisée, quels étaient Son intention première et Son plan quand Il l’a accomplie, comment Il a mené à bien Ses idées et comment Il s’est préparé et a développé Son plan. Par ces histoires, nous pouvons acquérir une compréhension détaillée et particulière de chaque intention spécifique de Dieu et de chacune de Ses pensées réelles pendant les six mille ans de Son œuvre de Sa gestion, et de Son attitude envers les humains à différents moments et différentes ères. Comprendre ce que Dieu pensait, ce qu’était Son attitude et le tempérament qu’Il révélait en affrontant chaque situation peut aider chacun à comprendre plus profondément Sa véritable existence et ressentir plus intensément Sa réalité et Son authenticité. Mon but en racontant ces histoires n’est pas que les gens puissent comprendre l’histoire biblique ni de les aider à se familiariser avec les livres de la Bible ou ses personnages, et ce n’est particulièrement pas d’aider les gens à comprendre les circonstances historiques de ce que Dieu a fait durant l’ère de la Loi. Mon but est d’aider les gens à comprendre la volonté de Dieu, Son tempérament et Son être entier en toutes Ses parties, et à acquérir une compréhension, une connaissance plus précises et authentiques de Dieu. De cette façon, le cœur des gens peut, petit à petit, s’ouvrir à Dieu, s’en rapprocher et mieux Le comprendre, mieux connaître Son tempérament, Son essence et mieux connaître le vrai Dieu Lui-même.

    La connaissance du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est peut avoir un effet positif sur les humains. Cela peut les aider à avoir davantage confiance en Dieu et atteindre une vraie obéissance et Le craindre vraiment. Alors, ils ne sont plus des fidèles aveugles ni ne Le vénèrent aveuglément. Dieu ne veut pas des imbéciles ni de ceux qui suivent une foule aveuglément, mais un groupe de gens qui possèdent dans leur cœur une compréhension et une connaissance claires du tempérament de Dieu et qui peuvent agir comme témoins de Dieu, des gens qui n’abandonneraient jamais Dieu à cause de Sa beauté, à cause de ce qu’Il a et est et à cause de Son tempérament juste. En tant que fidèle de Dieu, s’il y a toujours dans ton cœur un manque de clarté ou une ambiguïté ou une confusion à propos de l’existence réelle de Dieu, de Son tempérament, de ce qu’Il a et est et de Son plan pour sauver l’humanité, alors ta foi ne peut être louée par Dieu. Dieu ne veut pas ce genre de personne qui Le suive et Il n’aime pas que ce type d’individu vienne à Lui. Du fait que ce genre de personnes ne comprennent pas Dieu, elles ne peuvent pas donner leur cœur à Dieu : leur cœur Lui est fermé et par conséquent leur foi en Dieu est pleine d’impuretés. Leur marche à la suite de Dieu peut aussi être dite aveugle. Les gens ne peuvent acquérir une vraie croyance et être de vrais fidèles que s’ils ont une compréhension et une connaissance véritables de Dieu, ce qui les amène à une vraie obéissance et à Le craindre vraiment. Seulement de cette manière peuvent-ils donner leur cœur à Dieu pour le Lui ouvrir. C’est ce que désire Dieu, car tout ce qu’ils font et pensent peut passer le test de Dieu et témoigner de Dieu. Tout ce que Je vous communique au sujet du tempérament de Dieu ou de ce qu’Il a et est, de Sa volonté et de Ses pensées dans tout ce qu’Il fait, de quelque perspective que ce soit, de n’importe quel angle à partir duquel J’en parle, tout cela est pour vous aider à être plus sûrs de la véritable existence de Dieu, à comprendre et apprécier mieux Son amour pour l’humanité, à comprendre et apprécier mieux Son souci pour les humains et Son désir sincère de gérer et de sauver l’humanité.

    Aujourd’hui nous allons d’abord récapituler les pensées, les idées de Dieu et chacun de Ses gestes depuis la création des humains, regarder l’œuvre qu’Il a accomplie depuis la création du monde jusqu’au commencement officiel de l’ère de la Grâce. Nous pouvons alors découvrir quelles sont les pensées et les idées de Dieu qui sont inconnues à l’homme ; de là nous pouvons clarifier l’ordre du plan de gestion de Dieu et comprendre précisément le contexte dans lequel Dieu a créé Son œuvre de gestion, son origine et son processus de développement, et aussi comprendre précisément quels résultats Il attend de Son œuvre de gestion, c’est-à-dire le cœur et l’intention de Son œuvre de gestion. Afin de comprendre ces choses, il nous faut retourner à un temps éloigné, calme et silencieux où il n’y avait pas d’humains…

    Quand Dieu se leva de Son lit, la première pensée qu’Il eut fut celle-ci : créer une personne vivante, un véritable humain vivant, quelqu’un avec qui vivre et qui serait Son compagnon de tous les jours. Cette personne pourrait L’écouter et Dieu pourrait se confier à elle et lui parler. Alors, pour la première fois, Dieu saisit une poignée de terre et l’utilisa pour créer la toute première personne vivante qu’Il avait imaginée, puis Il donna un nom à cette créature vivante : Adam. Une fois que Dieu eut gagné cette personne vivante et qui respirait, que ressentit-Il ? Pour la première fois, Il ressentit la joie d’avoir un être aimé, un compagnon. Il ressentit également pour la première fois la responsabilité d’être un père et la préoccupation qui en découle. Cette personne qui vivait et respirait apporta du bonheur et de la joie à Dieu ; Il se sentit réconforté pour la première fois. C’était la première chose que Dieu avait faite et qui n’avait pas été accomplie avec Ses pensées ou même Ses paroles, mais avec Ses propres mains. Quand ce genre d’être fait de chair et de sang, une personne qui vivait et respirait avec un corps et une forme et était capable de parler avec Dieu, se tint devant Dieu, Dieu ressentit une sorte de joie qu’Il n’avait jamais éprouvée auparavant. Il ressentit vraiment Sa responsabilité et cet être vivant non seulement fit vibrer Son cœur, mais chacun de ses petits gestes Le toucha et Lui réchauffa le cœur. Aussi quand cet être vivant se tint devant Lui, ce fut la première fois que Dieu pensa créer plus de personnes comme celle-là. C’est la série d’événements qui découla de cette première pensée de Dieu. Pour Dieu, tous ces évènements se déroulaient pour la première fois, mais durant ces premiers évènements, peu importe ce qu’Il ressentit à ce moment-là : joie, responsabilité, inquiétude, Il n’avait personne avec qui les partager. À partir de ce moment, Dieu éprouva une solitude et une tristesse qu’Il n’avait jamais ressenties avant. Il sentit que les êtres humains ne pouvaient pas accepter ou comprendre Son amour et Sa préoccupation ou Ses intentions envers l’humanité, alors Il ressentit encore du chagrin et de la douleur dans Son cœur. Bien qu’Il ait fait ces choses pour l’homme, celui-ci n’en était pas conscient et ne le comprit pas. En plus du bonheur, la joie et le réconfort que l’homme Lui apporta furent rapidement accompagnés par Ses premiers sentiments de chagrin et de solitude. Tels étaient les pensées et les sentiments de Dieu à ce moment-là. Tandis que Dieu accomplissait toutes ces choses, Il passait de la joie au chagrin et de la peine à la douleur dans Son cœur, le tout mélangé d’anxiété. Tout ce qu’Il voulait était de se hâter à faire savoir à cette personne, à cette espèce humaine ce qu’il y avait dans Son cœur et lui faire comprendre Ses intentions au plus tôt. Alors, ils pourraient devenir Ses fidèles et être en accord avec Lui. Ils n’écouteraient plus Dieu parler tout en restant bouche bée ; ils ne seraient plus inconscients de la façon de se joindre à Dieu dans Son œuvre ; par-dessus tout, ils ne seraient plus indifférents aux exigences de Dieu. Ces premières choses que Dieu réalisa sont très significatives et de grande valeur pour Son plan de gestion et pour les êtres humains aujourd’hui.

     Après avoir créé toutes choses et les êtres humains, Dieu ne se reposa pas. Il avait hâte de mener à bien Sa gestion et de gagner les personnes qu’Il aimait tant parmi l’humanité.

    Ensuite, peu de temps après que Dieu créa les êtres humains, la Bible nous apprend qu’il y eut un grand déluge dans le monde entier. Noé est mentionné dans le récit du déluge et on peut dire qu’il fut la première personne à recevoir l’appel de Dieu à travailler avec Lui afin d’accomplir une tâche divine. Bien sûr, c’était aussi la première fois que Dieu avait fait appel à une personne de la terre pour réaliser quelque chose selon Son commandement. Une fois que Noé eut fini de construire l’arche, Dieu inonda la terre pour la première fois. Quand Dieu détruisit la terre par le déluge, c’était la première fois depuis qu’Il avait créé les êtres humains qu’Il ressentait du dégoût à leur égard : c’est ce qui obligea Dieu à prendre cette douloureuse décision de détruire cette espèce humaine à l’aide d’un déluge. Après que le déluge eut détruit la terre, Dieu établit Sa première alliance avec les humains en s’engageant à ne plus jamais faire cela. Le signe de cette alliance fut un arc-en-ciel. Ce fut la première alliance de Dieu avec l’humanité, ainsi l’arc-en-ciel fut le premier signe d’une alliance que Dieu donna ; cet arc-en-ciel est une chose réelle, physique qui existe. C’est l’existence même de cet arc-en-ciel qui fait souvent ressentir à Dieu de la tristesse pour l’espèce humaine antérieure qu’Il a perdue et Lui sert de rappel permanent de ce qui leur est arrivé… Dieu ne voulait pas ralentir Ses pas : Il avait hâte d’accomplir la prochaine étape de Sa gestion. Alors, Dieu choisit Abraham comme Son premier choix pour Son œuvre dans tout Israël. Ce fut aussi la première fois que Dieu sélectionnait un tel candidat. Dieu prit la résolution de commencer Son œuvre de salut de l’humanité par cette personne et de la poursuivre avec ses descendants. Nous pouvons voir dans la Bible que c’est bien ce que Dieu fit avec Abraham. Donc Dieu fit d’Israël la première terre élue et entama Son œuvre de l’ère de la Loi à l’aide de Son peuple élu, les Israélites. Une fois de plus pour la première fois, Dieu transmit aux Israélites les règles et les lois expresses que l’humanité devrait suivre et les leur expliqua en détail. C’était la première fois que Dieu fournissait aux êtres humains de telles règles spécifiques et normatives comme : comment ils devraient offrir des sacrifices, comment ils devraient vivre, ce qu’ils devraient faire et ne pas faire, quels jours et quelles fêtes ils devraient observer et quels principes ils devraient suivre en toute chose. C’était la première fois que Dieu avait donné à l’humanité des règles et des principes normatifs et détaillés pour leur vie.

    Quand Je dis « la première fois », cela veut dire que Dieu n’avait jamais accompli une œuvre comme celle-là auparavant. C’est quelque chose qui n’existait pas avant et, bien que Dieu ait créé l’humanité et qu’Il ait créé toutes sortes de créatures et de choses vivantes, Il n’avait jamais réalisé ce type d’œuvre. Toute cette œuvre impliquait la gestion des humains par Dieu : tout cela avait trait aux humains et à Son salut et Sa gestion des humains. Après Abraham, Dieu fit de nouveau un choix pour la première fois : Il choisit Job pour être celui sous la loi qui pourrait résister aux tentations de Satan tout en continuant de craindre Dieu, de s’éloigner du mal et de témoigner pour Lui. C’était aussi la première fois que Dieu permettait à Satan de tenter une personne et la première fois qu’Il faisait un pari avec Satan. À la fin, pour la première fois, Dieu eut quelqu’un qui était capable de témoigner pour Lui tout en affrontant Satan, une personne qui pouvait témoigner pour Lui et humilier durement Satan. Depuis que Dieu avait créé le genre humain, c’était la première personne qu’Il avait acquise qui était capable de témoigner pour Lui. Une fois qu’Il avait acquis cet homme, Dieu était même plus impatient de continuer Sa gestion et de passer à l’étape suivante de Son œuvre, préparant Son prochain choix et le lieu où Il poursuivrait Son œuvre.

    Après que Je vous ai raconté tout cela, avez-vous une véritable compréhension de la volonté de Dieu ? Dieu considère cette situation de gestion du genre humain, de sauver des humains, comme plus importante que n’importe quoi d’autre. Il ne fait pas ces choses uniquement avec Son esprit, ni seulement avec Ses paroles, et Il ne les fait particulièrement pas par hasard, Il fait toutes ces choses selon un plan, selon un but, selon des normes et selon Sa volonté. Il est clair que cette œuvre pour sauver l’humanité possède une grande signification à la fois pour Dieu et pour l’homme. Peu importe la difficulté de l’œuvre, peu importe l’importance des obstacles, peu importe la fragilité des humains ou la force de leur rébellion, rien de tout cela n’est difficile pour Dieu. Dieu s’affaire Lui-même, consacrant Son effort rigoureux et gérant l’œuvre qu’Il veut Lui-même mener à bien. Aussi, Il arrange tout et gouverne tous les gens et l’œuvre qu’Il veut réaliser ; rien de tout cela n’a été fait avant. C’est la première fois que Dieu a utilisé ces méthodes et qu’Il a payé un grand prix pour ce projet majeur de gestion et de salut du genre humain. Pendant que Dieu accomplit cette œuvre, petit à petit, Il manifeste sans réserve aux humains Son dur labeur, ce qu’Il a et est, Sa sagesse et Sa toute-puissance et tout aspect de Son tempérament. Il révèle ouvertement tout cela au genre humain peu à peu, révélant et manifestant ces choses comme Il ne l’a jamais fait avant. Ainsi, dans l’univers entier, à part le peuple que Dieu vise à gérer et sauver, il n’y a jamais eu de créatures si proches de Dieu qui aient une relation si intime avec Lui. Dans Son cœur, l’humanité qu’Il veut gérer et sauver est très importante et Il estime cette humanité plus que tout ; même s’Il a payé un grand prix pour elle et même si elle Le blesse et Lui désobéit continuellement, Il ne l’abandonne jamais et continue inlassablement Son œuvre, sans plainte ni regret. C’est parce qu’Il sait que tôt ou tard les humains s’éveilleront un jour à Son appel et seront émus par Ses paroles, reconnaîtront qu’Il est le Seigneur de la création et retourneront à Ses côtés…

    Après avoir entendu tout cela aujourd’hui, vous pouvez penser que tout ce que fait Dieu est très normal. Il semble que les humains ont toujours ressenti un peu de ce qu’était la volonté de Dieu pour eux à partir de Ses paroles et de Son œuvre, mais il y a toujours une certaine distance entre leurs sentiments ou leur connaissance et ce que Dieu pense. Donc, Je crois qu’il est nécessaire de communiquer avec tous les gens de la raison pour laquelle Dieu a créé le genre humain et du contexte derrière Son désir de gagner les gens qu’Il espérait gagner. Il est essentiel de partager cela avec tout le monde afin que chacun soit au clair dans son cœur. Parce que chaque pensée et idée de Dieu, chaque étape et période de Son œuvre correspondent et sont intimement liées à l’ensemble de l’œuvre de Sa gestion, quand tu comprends les pensées, les idées de Dieu et Sa volonté dans chaque étape de Son œuvre, cela revient à comprendre l’œuvre de Son plan de gestion. C’est sur cette fondation que ta compréhension de Dieu se précise. Bien que tout ce que Dieu a fait quand Il créa d’abord le monde, ce que J’ai mentionné précédemment, soit pour les gens seulement une information qui semble inadéquate dans la poursuite de la vérité, au fil de ton expérience viendra un jour où tu ne penseras pas qu’il s’agisse de quelque chose d’aussi simple que de quelques bribes d’informations ni d’aussi simple que de certains mystères. Tandis que ta vie progresse et quand il y aura un petit peu de la présence de Dieu dans ton cœur ou que tu comprendras plus précisément et profondément Sa volonté, tu saisiras véritablement l’importance et la nécessité de ce dont Je parle aujourd’hui. Peu importe dans quelle mesure vous avez accepté cela, il est nécessaire que vous compreniez et sachiez ces choses. Quand Dieu fait quelque chose, lorsqu’Il accomplit Son œuvre, peu importe si c’est avec Ses idées ou avec Ses propres mains, peu importe si c’est la première fois qu’Il le fait ou la dernière, en définitive Dieu a un plan et Ses intentions et Ses pensées sont dans tout ce qu’Il fait. Ces intentions et ces pensées représentent le tempérament de Dieu et elles expriment ce qu’Il a et est. Chaque personne doit comprendre ces deux choses : le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Une fois que quelqu’un comprend Son tempérament et ce qu’Il a et est, il peut comprendre progressivement pourquoi Dieu fait ce qu’Il fait et dit ce qu’Il dit. À partir de cela, ils peuvent ensuite avoir plus de foi pour suivre Dieu, pour chercher la vérité et pour chercher un changement dans le tempérament. Autrement dit, l’entendement de Dieu par l’homme et sa foi en Dieu sont inséparables.

    Même si les gens entendent parler du tempérament de Dieu, de ce qu’Il a et est, et en gagnent une compréhension, ce qu’ils gagnent, c’est la vie qui provient de Dieu. Une fois que cette vie aura été pétrie en toi, ta crainte de Dieu deviendra de plus en plus grande et la récolte de ces fruits se fait naturellement. Si tu ne veux pas comprendre ou connaître le tempérament de Dieu ou Son essence, si tu ne veux même pas t’interroger ou te concentrer sur ces choses, Je peux te dire avec certitude que la façon avec laquelle tu es actuellement en train de développer ta foi en Dieu ne te permettra jamais de satisfaire Sa volonté ou de gagner Son estime. Plus que cela, tu ne pourras jamais vraiment atteindre le salut ; ce sont les ultimes conséquences. Quand les gens ne comprennent pas Dieu et ne connaissent pas Son tempérament, leur cœur ne peut jamais véritablement s’ouvrir à Lui. Une fois qu’ils auront compris Dieu, ils commenceront à comprendre et à savourer avec foi et intérêt ce qu’il y a dans Son cœur. Quand tu comprendras et savoureras ce qu’il y a dans le cœur de Dieu, ton cœur progressivement, peu à peu, s’ouvrira à Lui. Quand ton cœur s’ouvrira à Lui, tu sentiras à quel point tes échanges, tes demandes, ainsi que tes désirs extravagants étaient honteux et méprisables. Quand ton cœur s’ouvrira véritablement à Dieu, tu verras que Son cœur est un monde infini et tu pénètreras dans un domaine que tu n’as jamais connu. Dans ce domaine il n’y a pas de déception, pas de roublardise, pas de noirceur et le mal y est absent. Il n’y a que sincérité et loyauté, lumière et droiture, vertu et bienveillance. Il est plein d’amour et d’attention, de compassion et de tolérance et ainsi tu ressens le bonheur et la joie d’être en vie. Ces choses sont ce qu’Il te révèlera quand tu Lui ouvriras ton cœur. Ce monde infini est plein de sagesse de Dieu et plein de Son omnipotence ; il est aussi plein de Son amour et de Son autorité. Là, tu peux voir chaque aspect de ce que Dieu a et est, ce qui Lui donne de la joie, pourquoi Il s’inquiète et pourquoi Il devient triste, pourquoi Il se met en colère… C’est ce que chacun peut constater quand il ouvre son cœur et permet à Dieu d’y pénétrer. Dieu peut uniquement entrer dans ton cœur si tu le Lui ouvres. Tu ne peux voir ce que Dieu a et est et tu ne peux comprendre Sa volonté pour toi que s’Il est entré dans ton cœur. À ce moment-là, tu découvriras que tout ce qui concerne Dieu est si précieux et tout ce qu’Il a et est vaut d’être chéri. Comparé à cela, les gens qui t’entourent, les objets et les évènements de ta vie, même les êtres que tu aimes, ton conjoint et les choses que tu apprécies méritent à peine d’être mentionnés. Tout cela est si petit et vulgaire ; tu sentiras que les objets matériels ne pourront plus t’attirer et qu’ils ne pourront plus te faire dépenser des sommes folles. Empreint de l’humilité de Dieu, tu verras Sa grandeur et Sa suprématie ; encore plus, dans quelque chose qu’Il avait fait et que tu croyais insignifiant, tu verras Sa sagesse infinie et Sa tolérance, Sa patience, Son indulgence et Sa compréhension de toi. Cela provoquera en toi un amour pour Lui. Ce jour-là, tu comprendras que l’humanité vit dans un monde répugnant, que les personnes qui sont à tes côtés et que les choses qui surviennent dans ta vie, même ceux que tu aimes, leur amour pour toi et leur soi-disant préoccupation ou inquiétude pour toi ne méritent même pas d’être mentionnés. Seul Dieu est ton bien-aimé et c’est uniquement Dieu que tu chéris le plus. Quand ce jour viendra, Je crois que certaines personnes diront : « L’amour de Dieu est si grand et Son essence tellement sacrée ». En Dieu il n’y a pas de roublardise, pas de mal, pas d’envie, pas de discorde, mais seulement droiture et authenticité ; tout ce que Dieu a et est devrait être désiré par les humains. Les humains devraient s’efforcer d’atteindre cela et y aspirer. Sur quoi est basée la capacité du genre humain d’atteindre cela ? Sur la compréhension humaine du tempérament de Dieu et de Son essence. Ainsi l’entendement du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est constitue une leçon de vie pour chacun, un objectif de vie poursuivi par chaque personne qui aspire à changer son tempérament et à connaître Dieu.

    Nous venons de parler de toute l’œuvre que Dieu a réalisée, toutes les choses qu’Il a faites pour la première fois. Chacune de ces choses est appropriée au plan de gestion de Dieu et à Sa volonté. Elles sont aussi appropriées au propre tempérament de Dieu et Son essence. Si nous voulons mieux comprendre ce que Dieu a et est, nous ne pouvons pas nous arrêter à l’Ancien Testament ou à l’ère de la Loi, mais il nous faut accompagner les pas de Dieu au cours de Son œuvre. Ainsi, lorsque Dieu acheva l’ère de la Loi et commença l’ère de la Grâce, nos propres pas sont arrivés à l’ère de la Grâce – une ère empreinte de grâce et de rédemption. Dans cette ère, Dieu a de nouveau fait quelque chose de très important pour la première fois. L’œuvre de cette nouvelle ère pour Dieu et l’humanité fut un nouveau point de départ. Ce nouveau point de départ était, une fois encore, une nouvelle œuvre que Dieu réalisait pour la première fois. Cette nouvelle œuvre était quelque chose sans précédent que Dieu menait à bien et qui ne pouvait être imaginé par les humains et toutes les créatures. C’est quelque chose qui est maintenant bien connu de tout le monde, c’était la première fois que Dieu devenait un être humain, la première fois qu’Il commençait une nouvelle œuvre sous la forme d’un humain, avec l’identité d’un humain. Cette nouvelle œuvre signifiait que Dieu avait accompli Son œuvre à l’ère de la Loi, qu’Il ne ferait ou ne dirait plus quoi que ce soit conformément à la loi. Il ne dirait ou ne ferait plus quoi que ce soit au regard de la loi ou selon les principes et les règles de la loi. Cela signifie que toute Son œuvre basée sur la loi était arrêtée pour toujours et ne serait pas poursuivie, car Dieu voulait entamer une nouvelle œuvre et faire de nouvelles choses, et Son plan une fois encore avait un nouveau point de départ. Ainsi, Dieu devait conduire l’humanité dans la prochaine ère.

    Que cela fût une bonne nouvelle ou inquiétante pour les humains dépendait de leur essence. On pourrait dire que ce ne fut pas une heureuse nouvelle, mais que ce fut une nouvelle inquiétante pour certaines personnes, car lorsque Dieu commença Sa nouvelle œuvre, ces personnes qui suivaient seulement les lois et les règles, qui respectaient seulement les doctrines, mais ne craignaient pas Dieu, auraient tendance à utiliser l’ancienne œuvre de Dieu pour condamner Sa nouvelle œuvre. Pour ces gens, c’était une nouvelle inquiétante, mais pour ceux qui étaient innocents et ouverts, sincères avec Dieu, désireux de recevoir Sa rédemption, la première incarnation de Dieu constitua une nouvelle joyeuse. Car depuis qu’il y avait des humains, c’était la première fois que Dieu apparaissait et vivait parmi le genre humain dans une forme qui n’était pas celle de l’Esprit ; au contraire, Il est né d’un être humain et a vécu parmi les gens comme le Fils de l’homme et a travaillé au milieu d’eux. Cette « première fois » a brisé les conceptions du peuple et se situait également au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer. De plus, tous les fidèles de Dieu obtinrent un bénéfice tangible. Non seulement Dieu termina l’ère ancienne, mais Il abandonna aussi Ses vieilles méthodes de travail et Son ancien style. Il ne permit plus à Ses messagers de transmettre Sa volonté, Il ne Se camoufla plus dans les nuages et n’apparut plus ni ne parla aux humains de façon autoritaire et par le « tonnerre ». Comme rien d’autre auparavant, à l’aide d’une méthode inimaginable pour les humains au point qu’il leur était difficile de comprendre ou d’accepter qu’Il devienne chair, Il devint le Fils de l’homme pour développer l’œuvre de cette ère. Cette démarche prit l’humanité par surprise et c’était aussi très dérangeant pour elle, car Dieu, une fois de plus, avait entamé une nouvelle œuvre qu’Il n’avait jamais faite avant. Aujourd’hui nous allons examiner quelle nouvelle œuvre Dieu a réalisée durant la nouvelle ère et ce que nous pouvons comprendre de Son tempérament et de ce qu’Il a et est par cette nouvelle œuvre.

    Ce qui suit sont les paroles tirées du Nouveau Testament de la Bible.

    1. (Matt 12:1) « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »

    2. (Matt 12:6-8) « Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

    Examinons d’abord ce passage : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »

    Pourquoi avons-nous sélectionné ce passage ? Quel rapport a-t-il avec le tempérament de Dieu ? Dans ce texte, la première chose que nous apprenons, c’est que c’était le jour du sabbat, mais le Seigneur Jésus sortit et conduisit Ses disciples dans les champs de blé. Ce qui est le plus « scandaleux », c’est qu’ils « se mirent à arracher des épis et à manger ». À l’ère de la Loi, les lois de l’Éternel stipulaient que les gens ne devaient pas sortir nonchalamment et participer à des activités pendant le sabbat. Beaucoup de choses étaient interdites durant le sabbat. Cette démarche de la part du Seigneur Jésus était déconcertante pour ceux qui avaient vécu sous la loi pendant longtemps et cela provoqua même la critique. Pour ce qui est de leur confusion et de la manière avec laquelle ils parlèrent de ce que Jésus avait fait, nous mettrons cela de côté pour le moment et discuterons d’abord de la raison pour laquelle le Seigneur Jésus choisit de faire cela, et ce, le jour du sabbat, et de ce qu’Il voulait dire, par cette action, aux gens qui vivaient sous la loi. Tel est le rapport entre ce passage et le tempérament de Dieu dont Je veux parler.

    Quand le Seigneur Jésus vint, Il utilisa Ses actions concrètes pour communiquer avec le peuple. Dieu avait quitté l’ère de la Loi et avait commencé une nouvelle œuvre qui n’exigeait pas le respect du sabbat. Quand Dieu sortit des confins du jour du sabbat, c’était seulement un avant-goût de Sa nouvelle œuvre et Son œuvre vraiment grande continuait à être accompli. Lorsque le Seigneur Jésus entama Son œuvre, Il avait déjà laissé derrière Lui le carcan de l’ère de la Loi et avait brisé les règles et les principes de cette ère. En Lui, il n’y avait plus aucune trace de quoi que ce soit lié à la loi ; Il s’en était complètement libéré et ne la suivait plus ; Il n’exigeait plus que l’humanité la respecte. Donc ici tu vois que le Seigneur Jésus marche à travers les champs de blé le jour du sabbat ; le Seigneur ne se reposait pas, mais Il travaillait à l’extérieur. Cet acte de Sa part fut un choc pour les conceptions des gens et leur indiqua qu’Il ne vivait plus en accord avec la loi, qu’Il avait abandonné les confins du sabbat et qu’Il apparaissait en face et au milieu de l’humanité avec une nouvelle image, une nouvelle façon d’œuvrer. Cette action de Sa part disait au peuple qu’Il avait apporté une nouvelle œuvre qui commençait par sortir de la loi et sortir du sabbat. Quand Dieu entama Sa nouvelle œuvre, Il ne se cramponna plus au passé et Il ne se sentit plus concerné par les règles de l’ère de la Loi ni par Son œuvre de l’ère précédente. Le jour du sabbat, Il travaillait comme d’habitude et quand Ses disciples eurent faim, ils purent cueillir les épis de blé pour manger. Ceci paraissait très normal aux yeux de Dieu. Dieu pouvait avoir un nouveau début pendant la majeure partie de l’œuvre qu’Il voulait faire et les choses qu’Il voulait dire. Une fois qu’Il eut commencé, Il ne mentionna plus Son œuvre antérieure ni ne la poursuivit. Car Dieu détenait Ses principes dans Son œuvre. Quand Il décida de commencer une nouvelle œuvre, ce fut quand Il voulut impliquer le genre humain dans une nouvelle étape de Son œuvre et quand Son œuvre était entrée dans une phase supérieure. Si le peuple continuait d’agir selon les vieux énoncés ou les vieilles règles et continuait de s’y accrocher, Il ne commémorait pas ceci ni ne le louait. C’était parce qu’Il avait déjà entamé une nouvelle œuvre et était entré dans une nouvelle phase de Son œuvre. Quand Il initia Sa nouvelle œuvre, Il apparut à l’humanité avec une image totalement nouvelle, depuis un angle complètement différent et d’une manière parfaitement inhabituelle afin que le peuple puisse distinguer différents aspects de Son tempérament et de ce qu’Il a et est. C’était l’un de Ses objectifs dans Sa nouvelle œuvre. Dieu ne s’accroche pas au passé ou n’emprunte pas de chemins battus ; quand Il travaille et qu’Il s’exprime, ce n’est pas aussi inaccessible que les gens l’imaginent. Avec Dieu, tout est liberté et émancipation, il n’y a pas d’interdiction, pas de contrainte, ce qu’Il apporte à l’humanité n’est que liberté et libération. Il est un Dieu vivant, un Dieu qui réellement, véritablement existe. Il n’est pas une marionnette ou une sculpture en argile et Il est totalement différent des idoles que les gens adulent et vénèrent. Il est vivant et vif, ce que Ses paroles et Son œuvre apportent aux humains n’est que vie et lumière, liberté et libération, parce qu’Il détient la vérité, la vie et le chemin. Il n’est limité par rien dans Son œuvre. Peu importe ce que disent les gens et peu importe comment ils voient ou évaluent Sa nouvelle œuvre, Il accomplira Son œuvre sans inquiétude. Il ne s’inquiètera des idées de personne, ni des doigts réprobateurs quant à Son œuvre ou Ses paroles, ni même de leur forte opposition et résistance à Sa nouvelle œuvre. Personne parmi toute la création ne peut utiliser la raison humaine ou l’imagination humaine, la connaissance ou la moralité pour mesurer ou définir ce que Dieu fait, pour discréditer, interrompre ou saboter Son œuvre. Il n’y a pas d’interdiction dans Son œuvre et dans ce qu’Il fait, et ce ne sera entravé par aucun homme, chose ou objet, ni ne sera freiné par des forces hostiles. Dans Sa nouvelle œuvre, Il est un roi éternellement victorieux ; toute force hostile, toute hérésie, toute tromperie de la part du genre humain, tout cela est écrasé sous Sa botte. Peu importe quelle nouvelle étape de Son œuvre qu’Il accomplisse, elle doit être développée et répandue dans l’humanité, elle doit être menée à bien librement à travers l’univers entier jusqu’à ce que Sa grande œuvre soit achevée. C’est la toute-puissance et la sagesse de Dieu, Son autorité et Son pouvoir. Ainsi, le Seigneur Jésus pouvait aller et travailler ouvertement le jour du sabbat, car dans Son cœur il n’y avait pas de règles ni de connaissance ou de doctrine humaine. Ce qu’Il possédait était la nouvelle œuvre de Dieu et Son chemin, et Son œuvre était le chemin pour libérer l’humanité, la relâcher, lui permettre d’exister dans la lumière et de vivre. Et ceux qui vénèrent les idoles ou de faux dieux vivent chaque jour ligotés à Satan, limités par toute sorte de règles et de tabous – aujourd’hui une chose est interdite, demain une autre –, il n’y a pas de liberté dans leur vie. Ils sont comme des prisonniers enchainés sans joie qui vaille la peine d’être mentionnée. Que représente « l’interdiction » ? Elle représente les contraintes, les attaches et le mal. Dès qu’une personne vénère une idole, elle adore un faux dieu, un esprit du mal. L’interdiction accompagne cela. Tu ne peux pas manger ceci ou cela, aujourd’hui tu ne peux pas sortir, demain tu ne dois pas allumer ton poêle, le lendemain tu ne peux pas déménager dans une nouvelle maison, les mariages et les funérailles doivent être réservés à certains jours et même pour donner naissance à un enfant… Comment cela s’appelle-t-il ? Cela s’appelle interdiction ; c’est l’asservissement du genre humain et ce sont les chaines de Satan et des esprits du mal qui le contrôlent et répriment le cœur et le corps des êtres humains. Ces interdictions font-elles partie de Dieu ? Quand on parle de la sainteté de Dieu, tu devrais d’abord réfléchir à ceci : avec Dieu, il n’y a aucune interdiction. Ses paroles et Son œuvre suivent des principes, mais il n’y a pas d’interdictions, car Dieu Lui-même est la vérité, le chemin et la vie.

    Maintenant regardons le passage suivant : (Matt 12:6-8) « Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. » Que signifie le mot « temple » ici ? Pour le dire simplement, « temple » désigne un édifice haut et magnifique et, à l’époque de l’ère de la Loi, le temple était un lieu où les prêtres vénéraient Dieu. Quand le Seigneur Jésus a dit : « il y a ici quelque chose de plus grand que le temple », que représente « quelque chose » ? Clairement, « quelque chose » représente le Seigneur Jésus dans la chair, car Lui seul était plus grand que le temple. Qu’est-ce que ces mots disaient au peuple ? Ils disaient au peuple de sortir du temple. Dieu en était déjà sorti et n’y travaillait plus, par conséquent le peuple devait suivre les pas de Dieu en dehors du temple et suivre Ses pas dans Sa nouvelle œuvre. Le Seigneur Jésus disait cela, car, à l’époque de l’ère de la Loi, le peuple en était venu à considérer le temple comme plus grand que Dieu Lui-même. C’est-à-dire que les gens vénéraient le temple au lieu de vénérer Dieu, aussi le Seigneur Jésus les avertit de ne pas adorer les idoles, mais plutôt de vénérer Dieu, car Il est suprême. Alors Il dit : « Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. » Il est évident qu’aux yeux du Seigneur Jésus, la plupart des gens sous la loi n’adoraient plus l’Éternel, mais ils ne faisaient que l’exercice d’offrir des sacrifices et le Seigneur Jésus déclara que cet exercice était une adoration d’idoles. Ces adorateurs d’idoles voyaient le temple comme quelque chose de plus grand et de plus élevé que Dieu. Dans leur cœur il n’y avait que le temple, pas Dieu, et s’ils perdaient le temple, ils perdaient leur demeure. Sans le temple, ils n’avaient aucun lieu d’adoration et ne pouvaient pas accomplir leurs sacrifices. Leur soi-disant demeure est l’endroit où ils agissaient comme s’ils adoraient l’Éternel ce qui leur permettait de rester dans le temple et de gérer leurs propres affaires. Leurs soi-disant sacrifices étaient un prétexte pour leur permettre de mener leurs accords honteux tout en prétendant s’occuper du service du temple. C’était la raison pour laquelle les gens de ce temps-là considéraient le temple comme plus grand que Dieu. Parce qu’ils utilisaient le temple comme un camouflage et les sacrifices comme prétextes pour tromper les gens et Dieu, le Seigneur Jésus dit cela à titre d’avertissement. Si vous appliquez ces mots au présent, ils sont toujours aussi justes et pertinents. Bien que les gens aujourd’hui aient fait l’expérience d’une œuvre de Dieu différente de celle des gens de l’ère de la Loi, l’essence de leur nature reste la même. Dans le contexte de l’œuvre d’aujourd’hui, les gens feront toujours le même genre de choses que « le temple est plus grand que Dieu ». Par exemple, les gens voient l’accomplissement de leur devoir comme leur travail ; ils voient le témoignage de Dieu et le combat contre le grand dragon rouge comme des mouvements politiques pour la défense des droits humains, pour la démocratie et la liberté ; Ils transforment leur devoir d’utiliser leurs talents en une carrière, mais ils traitent craindre Dieu et s’éloigner du mal comme un simple fragment de doctrine religieuse à respecter et ainsi de suite. Ces expressions des humains ne sont-elles pas essentiellement la même chose que « le temple est plus grand que Dieu » ? Sauf qu’il y a deux mille ans de distance, les gens menaient leurs affaires personnelles dans le temple physique, mais aujourd’hui ils les mènent dans des temples virtuels. Ces gens qui chérissent les règles les voient plus grandes que Dieu, ces gens qui aiment le statut le voient plus grand que Dieu, ceux qui aiment leur carrière la voient plus grande que Dieu et ainsi de suite : toutes leurs expressions me conduisent à dire : « En paroles, les gens vénèrent Dieu comme le plus grand, mais à leurs yeux tout est plus grand que Dieu. » C’est parce que dès que les gens au cours de leur cheminement vers Dieu trouvent une opportunité d’exprimer leurs talents ou de mener à bien leurs affaires ou leur carrière, ils se distancent de Dieu et se jettent dans la carrière qu’ils aiment. Quant à ce que Dieu leur a confié et Sa volonté, ces aspects ont été écartés depuis longtemps. Dans ce scénario, quelle est la différence entre ces personnes et celles qui menaient leurs affaires dans le temple il y a deux mille ans ?

    Maintenant, examinons la dernière phrase de ce passage des Écritures : « Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. » Y a-t-il une interprétation pratique à cette phrase ? Pouvez-vous voir le côté concret de cela ? Tout ce que Dieu dit vient de Son cœur, alors pourquoi a-t-Il dit cela ? Comment l’interprétez-vous ? Vous comprenez peut-être la signification de cette phrase maintenant, mais à l’époque peu de gens la comprenaient, car les hommes venaient juste de sortir de l’ère de la Loi. Pour eux, sortir du sabbat était une chose très difficile à faire, sans parler de leur compréhension de ce qu’était un vrai sabbat.

    La phrase « le Fils de l’homme est maître du sabbat » veut dire que toute chose provenant de Dieu est immatérielle et, bien que Dieu puisse subvenir à tous tes besoins matériels, une fois que ceux-ci ont été comblés, la satisfaction que tu en tires peut-elle remplacer ta poursuite de la vérité ? C’est clairement impossible ! Le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est, ce sur quoi nous avons échangé, sont tous deux la vérité. Cela ne peut être mesuré en termes de lourd tribut d’objets matériels et sa valeur ne peut être quantifiée par l’argent, car il ne s’agit pas d’un objet matériel et cela comble les besoins du cœur de chacun. Pour chaque personne, la valeur de ces vérités intangibles devrait être plus grande que celle de n’importe quelle chose matérielle que tu penses être agréable, n’est-ce pas ? Cette affirmation est quelque chose sur laquelle vous auriez besoin de vous attarder. Le point clef de ce que J’ai dit est que ce que Dieu a et est et toute chose provenant de Lui constituent l’aspect le plus important pour chacun et que cela ne peut être remplacé par un objet matériel. Je te donne un exemple : quand tu as faim, tu as besoin de nourriture. Celle-ci peut être relativement bonne ou non, mais aussi longtemps que tu es rassasié, cette sensation désagréable de faim ne sera plus là, elle aura disparu. Tu peux t’asseoir là en paix et ton corps sera détendu. La faim des gens peut se résoudre avec la nourriture, mais quand tu suis Dieu et que tu sens que tu ne Le comprends pas, comment peux-tu combler le vide de ton cœur ? Peux-tu le faire avec de la nourriture ? Ou quand tu suis Dieu et que tu ne comprends pas Sa volonté, que peux-tu employer pour remplacer cette faim dans ton cœur ? Au cours de ton expérience de salut par Dieu, de ta tentative de changer ton tempérament, si tu ne comprends pas Sa volonté ou quelle est la vérité, si tu ne comprends pas le tempérament de Dieu, ne te sens-tu pas mal à l’aise ? Ne sens-tu pas une faim et une soif tenaces dans ton cœur ? Ces sentiments ne t’empêchent-ils pas de ressentir la paix dans ton cœur ? Donc comment peux-tu compenser cette faim dans ton cœur, y a-t-il un moyen de le résoudre ? Certaines personnes vont faire des courses, d’autres cherchent des amis à qui se confier, quelques-uns dorment tout leur soûl et d’autres encore lisent davantage les paroles de Dieu ou ils travaillent plus dur et font plus d’effort pour remplir leurs devoirs. Est-ce que ces choses peuvent résoudre tes difficultés concrètes ? Vous comprenez tous pleinement ce genre de pratiques. Lorsque tu te sens impuissant, que tu ressens un puissant désir d’être illuminé par Dieu afin de connaître la réalité de la vérité et Sa volonté, de quoi as-tu le plus besoin ? Ce dont tu as besoin, ce n’est pas d’un bon repas et de quelques mots gentils. Plus que cela, ce n’est pas du réconfort et de la satisfaction passagers de la chair. Ce dont tu as besoin, c’est que Dieu te dise directement et clairement ce que tu devrais faire et comment tu devrais le faire, qu’Il te dise clairement ce qu’est la vérité. Après avoir compris cela, même un tout petit peu, ne te sens-tu pas plus satisfait dans ton cœur que si tu avais mangé un bon repas ? Quand ton cœur est satisfait, ton cœur et toute ta personne n’acquièrent-t-ils pas ainsi une paix véritable ? Par cette analogie et cette analyse, comprenez-vous maintenant pourquoi Je voulais partager avec vous cette phrase, « le Fils de l’homme est maître du sabbat » ? Sa signification est que ce qui vient de Dieu, ce qu’Il a et est et Son tout sont plus grands que n’importe quelle autre chose, y compris la chose ou la personne qu’une fois tu as cru chérir le plus. Cela veut dire que si une personne ne peut entendre les paroles de la bouche de Dieu ou qu’elle ne comprend pas Sa volonté, elle ne peut être en paix. Au cours de vos expériences futures, vous comprendrez pourquoi Je voulais que vous voyiez ce passage aujourd’hui, c’est très important. Tout ce que Dieu accomplit est la vérité et la vie. Pour les gens, la vérité est quelque chose dont ils ne peuvent manquer dans leur vie, dont ils ne peuvent se passer ; tu pourrais dire aussi que c’est la plus grande chose qui soit. Même si tu ne peux pas la voir ni la toucher, tu ne peux ignorer l’importance qu’elle a pour toi. C’est l’unique chose qui puisse apporter la paix dans ton cœur.

    Est-ce que votre compréhension de la vérité s’intègre à votre situation personnelle ? Dans la vie réelle, tu dois d’abord discerner quelles vérités s’appliquent aux gens, aux choses et aux objets que tu as rencontrés ; c’est parmi ces vérités que tu peux trouver la volonté de Dieu et relier ce que tu as rencontré avec Sa volonté. Si tu ne sais pas quels aspects de la vérité sont reliés aux choses que tu as rencontrées et que tu cherches directement la volonté de Dieu, cette approche est plutôt aveugle et ne peut donner de résultats. Si tu veux chercher la vérité et comprendre la volonté de Dieu, tu dois d’abord examiner le genre de choses qui te sont arrivées dans ta vie, à quels aspects de la vérité elles sont reliées et chercher la vérité dans la parole de Dieu qui est en rapport avec ce que tu as vécu. Puis tu cherches quelle est la manière juste pour toi de mettre en pratique cette vérité. Ainsi, tu peux comprendre indirectement la volonté de Dieu. Chercher et pratiquer la vérité n’est pas appliquer mécaniquement une doctrine ou suivre une formule. La vérité n’est pas stéréotypée, elle n’est pas non plus une loi. Elle n’est pas morte, elle est la vie, c’est une chose vivante et c’est la règle qu’une créature doit suivre et qu’un humain doit avoir dans sa vie. C’est quelque chose que tu dois comprendre plus par le vécu. Peu importe à quel stade tu es arrivé dans ta vie, tu es inséparable de la parole de Dieu ou de la vérité ; ce que tu comprends du tempérament de Dieu et ce que tu sais au sujet de ce que Dieu a et est, tout est exprimé dans les paroles de Dieu ; c’est inextricablement lié à la vérité. Le tempérament de Dieu et ce que Dieu a et est sont en soi la vérité ; la vérité est une authentique manifestation du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est. Elle rend concret ce que Dieu a et est et l’affirme expressément ; elle te dit plus directement ce que Dieu aime et ce qu’Il n’aime pas, ce qu’Il veut que tu fasses et ce qu’Il ne te permet pas de faire, les gens qu’Il déteste et ceux en qui Il trouve Sa joie. Derrière les vérités que Dieu exprime, les gens peuvent voir Son plaisir, Sa colère, Sa tristesse et Son bonheur, aussi bien que Son essence : c’est la révélation de Son tempérament. En plus de la connaissance de ce que Dieu a et est et de la compréhension de Son tempérament à partir de Ses paroles, le plus important est d’atteindre cet entendement par l’expérience pratique. Si une personne se retire de la vraie vie afin de connaître Dieu, elle ne pourra l’atteindre. Même si certaines personnes peuvent gagner quelque compréhension de la parole de Dieu, elle est limitée aux théories et aux mots et il existe une disparité avec l’être de Dieu Lui-même.

    Ce sur quoi nous communiquons maintenant est dans la portée des histoires racontées dans la Bible. Par ces histoires et l’analyse des évènements qui sont arrivés, les gens peuvent comprendre Son tempérament et ce qu’Il a et est qu’Il a exprimé, leur permettant de connaître chaque aspect de Dieu plus largement, plus profondément, de manière plus exhaustive et plus précisément. Donc ces récits sont-ils le seul moyen de connaître chaque aspect de Dieu ? Non, pas du tout ! Ce que Dieu a dit et l’œuvre qu’Il a accomplie durant l’ère du Règne peuvent mieux aider les gens à connaître Son tempérament et à le connaître plus à fond. Cependant, Je pense que c’est un peu plus facile de connaître le tempérament de Dieu et de comprendre ce qu’Il a et est par quelques exemples ou histoires racontées dans la Bible qui sont familières aux gens. Si J’utilise les paroles de jugement et de châtiment et les vérités que Dieu exprime aujourd’hui pour t’amener à connaître Dieu mot à mot, tu trouveras cela trop ennuyeux et fastidieux et certaines personnes trouveront même que les paroles de Dieu semblent stéréotypées. Mais si nous prenons ces récits de la Bible comme exemples pour aider les gens à connaître le tempérament de Dieu, ils ne trouveront pas cela assommant. Tu pourrais dire qu’au fur et à mesure des explications de ces exemples, les détails de ce qu’il y avait dans le cœur de Dieu à cette époque, Son humeur ou sentiment, Ses pensées et Ses idées, ont été racontés aux gens dans un langage humain, et le but de tout cela est de leur permettre d’apprécier, de sentir que ce que Dieu a et est n’est pas une formule. Ce n’est pas une légende ou quelque chose que les gens ne peuvent pas voir ou toucher. C’est quelque chose qui existe véritablement, que les gens peuvent ressentir et apprécier. C’est le but ultime. Tu pourrais dire que les personnes qui vivent aujourd’hui sont bénies. Elles peuvent s’inspirer des récits de la Bible pour acquérir une compréhension plus vaste de l’œuvre antérieure de Dieu ; elles peuvent percevoir Son tempérament par l’œuvre qu’Il a accomplie. Elles peuvent comprendre la volonté de Dieu envers le genre humain par ce tempérament qu’Il a exprimé, elles peuvent comprendre les manifestations concrètes de Sa sainteté et de Son attention pour les humains afin d’atteindre une connaissance plus détaillée et profonde du tempérament de Dieu. Je présume que vous pouvez tous percevoir cela !

    À travers l’étendue du travail que le Seigneur Jésus a réalisé durant l’ère de la Grâce, tu peux voir un autre aspect de ce que Dieu a et est. Cet aspect fut exprimé par Sa chair et il fut possible pour les gens de le voir et de l’apprécier par Son humanité. Dans le Fils de l’homme, les gens ont vu comment Dieu dans la chair vivait Son humanité et ils ont vu la divinité de Dieu exprimée par la chair. Ces deux genres d’expression permirent au peuple de voir un Dieu très réel et de se former un concept différent de Dieu. Toutefois, dans la période de temps entre la création du monde et la fin de l’ère de la Loi, c’est-à-dire avant l’ère de la Grâce, ce que les gens ont vu, entendu et vécu était seulement l’aspect divin de Dieu. C’était ce que Dieu faisait et disait dans un domaine immatériel et aussi les choses qu’Il exprimait de Sa vraie personne, qui ne pouvaient être vues ou touchées. Souvent ces choses faisaient que les gens pensaient que Dieu était si grand qu’ils ne pouvaient s’en approcher. L’impression que Dieu donnait habituellement aux gens est qu’Il vacillait et les gens sentaient même que toutes Ses pensées et Ses idées étaient si mystérieuses et insaisissables qu’il n’y avait aucun moyen de les atteindre et encore moins de tenter de les comprendre et de les apprécier. Pour les gens, tout ce qui concernait Dieu était très lointain, si lointain qu’il ne pouvait pas le distinguer, ne pouvait pas le toucher. Il semblait qu’Il était haut dans le ciel et il semblait qu’Il n’existait pas du tout. Ainsi pour les gens, comprendre le cœur et l’esprit de Dieu ou n’importe laquelle de Ses pensées était irréalisable et même inaccessible. Même si Dieu réalisa une certaine œuvre concrète pendant l’ère de la Loi et s’Il prononça aussi quelques paroles particulières et exprima des tempéraments spécifiques pour permettre au peuple d’apprécier et de percevoir une véritable connaissance de Lui, quand même, finalement, c’était l’expression de Dieu de ce qu’Il a et est dans un domaine immatériel, et ce que les gens comprenaient, ce qu’ils savaient avait toujours à voir avec l’aspect divin de ce qu’Il a et est. L’humanité ne pouvait acquérir un concept concret de cette expression de[a] ce qu’Il a et est, et leur impression de Dieu restait figée dans le cadre d’« Esprit dont il est difficile de s’approcher et qui vacille ». Parce que Dieu n’utilisa pas un objet spécifique ou une image du domaine matériel pour apparaître aux hommes, ils ne pouvaient toujours pas Le définir en langage humain. Dans leur cœur et leur esprit, les gens voulaient toujours employer leur propre langage pour établir une norme pour Dieu, pour Le rendre tangible et L’humaniser, par exemple : quelle taille fait-Il, quelle corpulence a-t-Il, à quoi ressemble-t-Il, qu’aime-t-Il en particulier et quelle est Sa personnalité spécifique. En fait, dans Son cœur, Dieu savait que les hommes pensaient ainsi. Il connaissait très bien les besoins des gens et, bien sûr, Il savait aussi ce qu’Il devait faire, donc Il accomplit Son œuvre de manière différente durant l’ère de la Grâce. Cette façon était à la fois divine et humanisée. Durant la période où le Seigneur Jésus œuvrait, les gens purent se rendre compte que Dieu avait beaucoup d’expressions humaines. Par exemple, Il pouvait danser, Il pouvait assister aux mariages, Il pouvait communier avec les gens, leur parler et discuter de choses avec eux. En plus de cela, beaucoup de l’œuvre aussi que le Seigneur Jésus accomplissait exprimait Sa divinité et, bien sûr, toute cette œuvre était une expression et une révélation du tempérament de Dieu. À cette époque, quand la divinité de Dieu était réalisée dans une chair ordinaire que les gens pouvaient voir et toucher, ils n’avaient plus le sentiment qu’Il vacillait, qu’ils ne pouvaient pas s’approcher de Lui. Au contraire, ils pouvaient tenter de saisir la volonté de Dieu ou de comprendre Sa divinité par chaque mouvement, par les paroles et l’œuvre du Fils de l’homme. Le Fils de l’homme incarné exprimait la divinité de Dieu par le biais de Son humanité et transmettait la volonté de Dieu au genre humain. Et par l’expression de la volonté de Dieu et de Son tempérament, Il révéla aussi aux gens le Dieu qui ne peut pas être vu ou touché dans le domaine spirituel. Ce que les gens ont vu est Dieu Lui-même, tangible, avec de la chair et des os. Ainsi le Fils de l’homme incarné fit de la propre identité de Dieu, de Son statut, de Son image, de Son tempérament et de ce qu’Il a et est des choses concrètes et humanisées. Même si l’apparence extérieure du Fils de l’homme avait quelques limitations au regard de l’image de Dieu, Son essence et ce qu’Il a et est étaient tout à fait capables de représenter l’identité propre de Dieu et Son statut. Il y avait seulement quelques différences dans la forme de l’expression. Peu importe s’il s’agissait de l’humanité du Fils de l’homme ou de Sa divinité, nous ne pouvons pas nier qu’Il représentait l’identité propre de Dieu et Son statut. Pendant ce temps, toutefois, Dieu travaillait par la chair, parlait du point de vue de la chair et se tenait face au genre humain avec l’identité et le statut du Fils de l’homme ; cela donnait aux gens l’opportunité de rencontrer et de vivre les vraies paroles et l’œuvre véritable de Dieu parmi les hommes. Cela permettait aussi aux gens d’acquérir une idée de Sa divinité et de Sa grandeur en toute humilité, ainsi que d’obtenir une compréhension préliminaire et une définition préliminaire de l’authenticité et de la réalité de Dieu. Même si l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus, Ses manières de travailler et la perspective à partir de laquelle Il parlait différaient de la vraie personne de Dieu dans le domaine spirituel, tout Le concernant représentait véritablement Dieu Lui-même que les humains n’avaient jamais vu auparavant : cela ne peut être nié ! Cela veut dire que peu importe dans quelle forme Dieu apparait, peu importe à partir de quelle perspective Il s’exprime ou à dans quelle image Il se présente à l’humanité, Dieu ne représente que Lui-même. Il ne peut représenter aucun humain. Il ne peut représenter aucun humain corrompu. Dieu est Dieu Lui-même et cela ne peut être nié !

    Maintenant, voyons une parabole prononcée par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce.

    3. La parabole de la brebis égarée

    (Matt 18:12-14) « Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ? Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. »

    C’est une métaphore : quel genre de sentiment les gens ont-ils en lisant ce passage ? La façon dont cette métaphore est exprimée utilise une figure de style du langage humain ; c’est quelque chose dans le cadre de la connaissance humaine. Si Dieu avait dit une chose similaire pendant l’ère de la Loi, les gens auraient pensé que ce n’était pas vraiment cohérent avec qui était Dieu, mais quand le Fils de l’homme prononça ce passage durant l’ère de la Grâce, les gens le sentirent réconfortant, chaleureux et intime. Quand Dieu devint chair, quand Il apparut sous la forme d’un homme, Il employa une métaphore très appropriée pour exprimer la parole de Son cœur en humanité d’homme. Cette voix représentait la propre voix de Dieu et l’œuvre qu’Il voulait accomplir dans cette ère. Elle représentait aussi une attitude que Dieu avait vis-à-vis des gens durant l’ère de la Grâce. En adoptant le point de vue de l’attitude de Dieu envers les gens, Il a comparé chaque personne à une brebis. Si une brebis s’égare, Il fera tout Son possible pour la retrouver. Cela représente un principe de l’œuvre de Dieu parmi les hommes, cette fois dans la chair. Dieu utilisa cette parabole pour décrire Sa détermination et Son attitude dans cette œuvre. C’était l’avantage de Dieu devenant chair : Il pouvait profiter de la connaissance du genre humain et utiliser le langage humain pour parler aux gens, pour exprimer Sa volonté. Il expliqua ou « traduisit » à l’homme Son langage profond et divin que les gens avaient du mal à comprendre dans la langue humaine, de façon humaine. Ceci aida le peuple à comprendre Sa volonté et à savoir ce qu’Il voulait faire. Il pouvait aussi tenir des conversations avec les gens depuis une perspective humaine, employant le langage humain, et communiquer avec les gens d’une manière qu’ils comprenaient. Il pouvait même parler et travailler en utilisant la langue et la connaissance humaines de sorte que les gens pouvaient sentir Sa bienveillance et Sa proximité, de sorte qu’ils pouvaient voir Son cœur. Que voyez-vous en cela ? Qu’il n’y a pas d’interdiction dans les paroles et les actions de Dieu ? De la façon dont les gens le voient, il n’est pas possible que Dieu ait pu utiliser la connaissance, le langage ou les manières de parler des humains pour parler de ce que Dieu Lui-même voulait dire, l’œuvre qu’Il désirait accomplir ou pour exprimer Sa propre volonté : c’est une façon de penser erronée. Dieu employa ce genre de métaphore pour que les gens puissent sentir la réalité et la sincérité de Dieu et voir Son attitude envers les gens pendant cette période. Cette parabole réveilla de leur rêve des gens qui avaient vécu sous la loi pendant longtemps ; elle inspira aussi les êtres humains de l’ère de la Grâce, génération après génération. En lisant le passage de cette parabole, les gens se rendent compte de la sincérité de Dieu qui sauve l’humanité et comprennent l’importance du genre humain dans Son cœur.

    Regardons maintenant la dernière phrase de ce passage : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » Sont-ils les propres mots du Seigneur Jésus ou ceux de Son Père dans les cieux ? De prime abord, il semble que ce soit le Seigneur Jésus qui parle, mais Sa volonté est celle de Dieu Lui-même, ce qui explique pourquoi Il a dit : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » À cette époque, les gens reconnaissaient seulement le Père au ciel comme Dieu et cet homme qu’ils voyaient de leurs yeux était tout simplement envoyé par Lui et Il ne pouvait représenter le Père au ciel. C’est pourquoi le Seigneur Jésus devait dire cela aussi afin qu’ils puissent ressentir véritablement la volonté de Dieu sur l’humanité, et sentir l’authenticité et la justesse de ce qu’Il disait. Même si cela était une simple chose à dire, c’était très bienveillant et révélait l’humilité du Seigneur Jésus et Son effacement. Peu importe si Dieu prit chair ou s’Il œuvra depuis le domaine spirituel, Il connaissait parfaitement le cœur des hommes, comprenait parfaitement ce dont les gens avaient besoin, savait de quoi les gens s’inquiétaient et ce qui les troublait, donc Il ajouta cette ligne. Elle souligne un problème dissimulé dans l’humanité : les gens étaient sceptiques quant à ce que disait le Fils de l’homme, ce qui signifie que lorsque le Seigneur Jésus a parlé, Il a dû ajouter : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » Ses mots pouvaient porter leurs fruits et faire en sorte que le peuple croit en leur justesse et leur vraisemblance seulement à cette condition. Cela montre que lorsque Dieu devint un simple Fils de l’homme, Dieu et le genre humain entretenaient une relation très étrange et que la situation du Fils de l’homme était très délicate. Cela montre aussi à quel point le statut du Seigneur Jésus était insignifiant parmi les hommes à cette époque-là. Quand Il dit cela, c’était en fait pour dire aux gens : soyez tranquilles, cela ne représente pas ce qu’il y a dans Mon propre cœur, mais cela exprime la volonté de Dieu qui est dans votre cœur. Pour le genre humain, n’était-ce pas une chose ironique ? Bien que Dieu œuvrant dans la chair eût beaucoup d’avantages qu’il n’avait pas dans Sa personne, Il devait faire face à leurs doutes et à leurs désaveux, ainsi qu’à leur torpeur et leur apathie. On pourrait dire que le processus de l’œuvre du Fils de l’homme était celui d’expérimenter le désaveu du genre humain et la rivalité de l’humanité avec Lui. Plus que cela, c’était le processus de gagner continuellement la confiance des hommes et de les conquérir par ce qu’Il a et est, ainsi qu’à l’aide de Sa propre essence. Il ne s’agissait pas tant du fait que Dieu incarné livrait une bataille sur le terrain contre Satan, mais plutôt que Dieu devint un homme ordinaire et entama une lutte contre ceux qui Le suivaient. Dans cette lutte, le Fils de l’homme accomplissait Son œuvre avec Son humilité, avec ce qu’Il a et est, avec Son amour et Sa sagesse. Il acquit les gens qu’Il voulait, gagna l’identité et le statut qu’Il méritait et retourna sur Son trône.

    Maintenant, regardons les deux passages suivants des Écritures.

    4. Pardonne soixante-dix fois sept fois

    (Matt 18:21-22) « Alors Pierre s’approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. »

    5. L’amour du Seigneur

    (Matt 22:37-39) « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

    Dans ces deux passages, l’un parle de pardon et l’autre d’amour. Ces deux thèmes soulignent vraiment l’œuvre que le Seigneur Jésus voulait accomplir durant l’ère de la Grâce.

    Quand Dieu devint chair, Il apporta avec cela une étape de Son œuvre. Il apporta l’œuvre précise et le tempérament qu’Il voulait exprimer dans cette ère. Dans cette période, tout ce que le Fils de l’homme faisait tournait autour de l’œuvre que Dieu voulait mener à bien durant cette ère. Il ne ferait pas plus ni moins. Chaque petite chose qu’Il disait et chaque genre d’œuvre qu’Il accomplissait avait à voir avec cette ère. Peu importe s’Il l’exprimait de façon humaine dans un langage humain ou dans un langage divin, peu importe de quelle manière ou depuis quelle perspective, Son but était d’aider les gens à comprendre ce qu’Il voulait faire, ce qu’était Sa volonté et ce qu’Il exigeait d’eux. Il pouvait employer différents moyens depuis des perspectives variées pour aider les gens à comprendre et connaître Sa volonté, comprendre Son œuvre de sauver l’humanité. Donc durant l’ère de la Grâce, nous voyons le Seigneur Jésus employer fréquemment le langage humain pour exprimer ce qu’Il voulait communiquer à l’humanité. Encore plus, nous L’observons selon la perspective d’un guide ordinaire parlant aux gens, répondant à leurs besoins, les aidant avec leurs demandes. Cette façon d’œuvrer ne se voyait pas durant l’ère de la Loi qui est antérieure à l’ère de la Grâce. Il devint plus proche et plus compatissant avec les hommes, et développa davantage Sa capacité à obtenir des résultats pratiques, à la fois dans la forme et dans la manière. L’expression de pardonner aux gens « soixante-dix fois sept fois » clarifie vraiment ce point. L’objectif exprimé par le nombre dans cette expression est de permettre aux gens de comprendre l’intention du Seigneur Jésus au moment où Il a dit cela. Son intention était que les personnes devraient pardonner aux autres, non pas une ou deux fois et pas même sept fois, mais soixante-dix fois sept fois. Mais quelle sorte d’idée est-ce, ce « soixante-dix fois sept fois » ? C’est pour apprendre aux gens à endosser pleinement la responsabilité du pardon, quelque chose qu’ils doivent apprendre et une voie qu’ils doivent garder. Même si ce n’était qu’une expression, elle avait un rôle crucial. Elle aidait les gens à apprécier ce qu’Il voulait dire et à trouver les bons modes de pratique, les principes et les règles de pratique. Cette expression aida les gens à comprendre clairement et leur donna une idée précise de la nécessité d’apprendre le pardon, de pardonner sans condition et sans restriction, mais avec une attitude de tolérance et de compréhension envers les autres. Quand le Seigneur Jésus a dit cela, qu’y avait-il dans Son cœur ? Pensait-Il vraiment à « soixante-dix fois sept fois » ? Non. Existe-t-il un nombre de fois où Dieu pardonnera à l’homme ? Il y a beaucoup de gens qui sont intéressés par le « nombre de fois » mentionné, qui veulent vraiment comprendre l’origine et la signification de ce nombre. Ils désirent comprendre pourquoi ce nombre est sorti de la bouche du Seigneur Jésus ; ils croient que ce nombre possède une implication plus profonde. En fait, c’était juste l’expression de Dieu en humanité. Toute implication ou définition doit être interprétée par rapport aux demandes du Seigneur Jésus à l’humanité. Quand Dieu ne s’était pas encore incarné, les gens ne comprenaient pas beaucoup de ce qu’Il disait, car cela provenait de la divinité absolue. Le point de vue et le contexte de ce qu’Il disait étaient invisibles et inaccessibles à l’humanité ; cela provenait d’un domaine spirituel que les gens ne pouvaient voir. Les personnes qui vivaient dans la chair ne pouvaient pas pénétrer le domaine spirituel. Mais après que Dieu devint chair, Il s’adressa à l’humanité depuis le point de vue de l’humanité et Il sortit du domaine spirituel et en dépassa le cadre. Il pouvait exprimer Son tempérament divin, Sa volonté et Son attitude divines à l’aide de choses que les humains pouvaient imaginer, voir et rencontrer dans leur vie, Il pouvait employer des méthodes que les hommes pouvaient accepter dans un langage qu’ils pouvaient comprendre et un savoir qu’ils pouvaient appréhender, afin que le genre humain puisse comprendre et connaître Dieu, concevoir ce qu’Il voulait dire et accepter Ses règles dans la limite de leurs capacités, jusqu’où ils en étaient capables. C’était la méthode et le principe de l’œuvre de Dieu en humanité. Même si les manières de Dieu et Ses principes d’œuvre dans la chair furent principalement réalisés par ou à travers l’humanité, des résultats furent véritablement obtenus qui n’auraient pas pu être atteints en œuvrant directement depuis Sa divinité. L’œuvre de Dieu en humanité était plus concrète, authentique et spécifique, les méthodes étaient beaucoup plus souples et, dans la forme, elle surpassa l’ère de la Loi.

    Ci-après, parlons d’aimer le Seigneur et d’aimer ton voisin comme toi-même. Est-ce que cela fut directement exprimé dans la divinité ? Bien sûr que non ! Toutes ces choses furent dites par le Fils de l’homme en humanité ; seuls des humains diraient quelque chose comme : « Aime ton voisin comme toi-même. Aimer les autres, c’est la même chose que chérir ta propre vie. » Et seuls des humains parleraient de cette façon, Dieu n’a jamais parlé de cette manière. Pour le moins, Dieu n’a pas ce type de langage dans Sa divinité, car Il n’a pas besoin de ce genre de précepte : « Aime ton voisin comme toi-même » pour offrir Son amour à l’humanité, car l’amour de Dieu pour l’humanité est une expression naturelle de ce qu’Il a et est. Quand avez-vous déjà entendu dire que Dieu a dit quelque chose comme : « J’aime l’humanité comme Je m’aime Moi-même » ? Car l’amour fait partie de l’essence de Dieu et de ce qu’Il a et est. L’amour de Dieu pour l’humanité et la façon dont Il traite les hommes et Son attitude sont une expression et une révélation naturelles de Son tempérament. Il n’a pas besoin de faire cela délibérément d’une certaine manière ou de suivre délibérément une méthode particulière ou un code moral pour être capable d’aimer Son voisin comme Lui-même. Il possède déjà ce type d’essence. Que vois-tu dans cela ? Quand Dieu a œuvré en humanité, plusieurs de Ses méthodes, paroles, et vérités furent toutes exprimées de façon humaine. Mais en même temps, le tempérament de Dieu, ce qu’Il a et est et Sa volonté furent exprimés pour que les gens les connaissent et les comprennent. Ce qu’ils surent et comprirent fut précisément Son essence et ce qu’Il a et est, ce qui représente l’identité et le statut inhérents de Dieu Lui-même. C’est-à-dire que le Fils de l’homme dans la chair exprima l’essence et le tempérament inhérents de Dieu Lui-même au plus haut degré possible et aussi précisément que possible. Non seulement l’humanité du Fils de l’homme n’était pas une entrave ou une barrière à la communication et à l’interaction de l’homme avec Dieu dans le ciel, mais c’était en fait le seul canal et l’unique pont par lesquels l’humanité pouvait se relier au Seigneur de la création. À ce stade, ne sentez-vous pas qu’il y a beaucoup de similitudes entre la nature et les méthodes de l’œuvre réalisée par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce et l’étape actuelle de l’œuvre ? Cette étape actuelle de l’œuvre emploie aussi beaucoup le langage humain pour exprimer le tempérament de Dieu et elle utilise beaucoup le langage et les méthodes des hommes dans leur vie quotidienne ainsi que le savoir humain pour exprimer la propre volonté de Dieu. Une fois que Dieu est devenu chair, peu importe qu’Il parle d’un point de vue humain ou divin, beaucoup de Son langage et de Ses méthodes d’expression passent tous par le canal du langage et des méthodes des hommes. C’est-à-dire que lorsque Dieu devient chair, c’est la meilleure opportunité pour toi de voir l’omnipotence de Dieu et Sa sagesse et de connaître chacun des aspects réels de Dieu. Quand Dieu devint chair, en grandissant, Il en vint à comprendre, apprendre et saisir un peu de la connaissance humaine, de son bon sens, de son langage et des méthodes d’expression en humanité. Dieu incarné possédait ces choses qui provenaient des humains qu’Il avait créés. Elles devinrent des outils de Dieu dans la chair pour exprimer Son tempérament et Sa divinité, et Lui permirent de rendre Son œuvre plus pertinente, plus authentique et plus précise alors qu’Il travaillait parmi les hommes, depuis une perspective humaine et employant le langage humain. Cela la rendit plus accessible aux gens et plus facilement compréhensible pour eux, atteignant ainsi les résultats que Dieu voulait. N’est-ce pas plus pratique pour Dieu de travailler ainsi dans la chair ? N’est-ce pas la sagesse de Dieu ? Quand Dieu devint chair, quand la chair de Dieu fut capable d’assumer l’œuvre qu’Il voulait accomplir, ce fut quand Il exprima concrètement Son tempérament et Son œuvre et ce fut aussi le moment où Il put commencer officiellement Son ministère en tant que Fils de l’homme. Cela signifiait qu’il n’y avait plus un gouffre entre Dieu et l’homme, que Dieu cesserait bientôt Son œuvre de communiquer par des messagers et que Dieu Lui-même pourrait exprimer personnellement dans la chair toutes les paroles et l’œuvre qu’Il voulait. Ceci signifiait également que le peuple que Dieu sauvait était plus proche de Lui et que Son œuvre de gestion pénétrait sur un nouveau terrain et que toute l’humanité était sur le point de faire face à une nouvelle ère.

    Tous ceux qui ont lu la Bible savent que beaucoup de choses sont arrivées lorsque le Seigneur Jésus est né. La plus importante d’entre elles fut d’être pourchassé par le diable, même au point où tous les enfants de deux ans et moins de cette région furent massacrés. Il est évident que Dieu assumait un grand risque en devenant chair parmi les humains. Le grand prix qu’Il paya pour accomplir Sa gestion de sauver l’humanité est également évident. Les grands espoirs que Dieu avait pour Son œuvre dans la chair parmi les hommes sont aussi évidents. Quand Dieu dans la chair fut capable d’assumer l’œuvre parmi les hommes, comment se sentait-Il ? Les gens devraient être capables de comprendre cela un peu, n’est-ce pas ? Pour le moins, Dieu était heureux, car Il pouvait commencer à développer Sa nouvelle œuvre parmi les hommes. Quand le Seigneur Jésus fut baptisé et qu’Il commença officiellement Son œuvre d’accomplir Son ministère, le cœur de Dieu fut submergé de joie, car après tant d’années d’attente et de préparation, Il pouvait finalement endosser la chair d’un homme ordinaire et commencer Sa nouvelle œuvre sous la forme d’un homme de chair et de sang que les gens pouvaient voir et toucher. Il pouvait enfin parler face à face et cœur à cœur avec les gens dans l’identité d’un homme. Dieu pouvait enfin être face à face avec les hommes de façon humaine et employant un langage humain ; Il pouvait subvenir aux besoins de l’humanité, l’éclairer et l’aider en employant un langage humain ; Il pouvait manger à la même table et vivre dans le même espace qu’eux. Il pouvait aussi voir les êtres humains, voir les choses et tout voir à la manière des hommes et même à travers leurs propres yeux. Pour Dieu, c’était déjà la première victoire de Son œuvre dans la chair. On pourrait dire aussi qu’il s’agissait de l’accomplissement d’une grande œuvre ; cela bien sûr était le plus grand bonheur de Dieu. Dès lors, Dieu sentit pour la première fois une sorte de réconfort dans Son œuvre parmi les hommes. Tous ces évènements étaient si concrets et si naturels et le réconfort que Dieu éprouvait était si authentique. Pour l’humanité, chaque fois qu’une nouvelle étape de l’œuvre de Dieu est accomplie et chaque fois que Dieu se sent satisfait, c’est lorsque l’humanité peut se rapprocher plus de Dieu et lorsque les gens peuvent se rapprocher davantage du salut. Pour Dieu, il s’agit aussi du lancement de Sa nouvelle œuvre, lorsque Son plan de gestion progresse d’une étape et, plus encore, quand Sa volonté se rapproche d’un accomplissement total. Pour les hommes, la venue d’une telle opportunité est une chance et une très bonne chose ; pour tous ceux qui attendent le salut de Dieu, il s’agit d’une nouvelle capitale. Quand Dieu réalise une nouvelle phase de Son œuvre, alors Il se trouve à un nouveau commencement, et lorsque cette nouvelle œuvre et ce nouveau commencement sont lancés au milieu de l’humanité et lui sont présentés, c’est lorsque le résultat de cette phase de l’œuvre a déjà été déterminé et a été atteint et Dieu a déjà perçu ses effets et ses fruits définitifs. C’est aussi lorsque Dieu est satisfait de ces effets que Son cœur est joyeux bien sûr. Car aux yeux de Dieu, Il a déjà vu et choisit les hommes qu’Il recherche, Il a déjà gagné ce groupe, un groupe capable de faire de Son œuvre un succès et de Le satisfaire. Dieu se sent réconforté, Il met de côté Ses inquiétudes et se sent heureux. En d’autres mots, quand Dieu dans la chair est capable d’entreprendre une nouvelle œuvre parmi les hommes et qu’Il commence à faire l’œuvre dont Il a la charge sans obstacle, qu’Il sent que tout a été accompli, Il a déjà vu la fin. Et à cause de cette fin, Il est content et Son cœur est joyeux. Comment s’exprime le bonheur de Dieu ? Pouvez-vous imaginer cela ? Dieu va-t-Il pleurer ? Dieu peut-Il pleurer ? Dieu peut-Il taper des mains ? Dieu peut-Il danser ? Dieu peut-Il chanter ? Que serait ce chant ? Bien sûr que Dieu pourrait chanter un beau chant émouvant, un chant qui pourrait exprimer la joie et le bonheur de Son cœur. Il pourrait le chanter pour l’humanité, le chanter pour Lui-même et pour toutes les choses. Le bonheur de Dieu peut s’exprimer de n’importe quelle façon : tout cela est normal, car Dieu éprouve des joies et des peines, Ses sentiments variés peuvent être exprimés de différentes manières. C’est Son droit et la chose la plus normale. Vous ne devriez pas vous en faire et vous ne devriez pas projeter vos propres inhibitions sur Dieu, Lui disant qu’Il ne devrait pas faire ceci ou cela, qu’Il ne devrait pas agir de cette manière ou de cette autre, pour limiter Sa joie ou tout autre sentiment qu’Il a. Dans le cœur des gens, Dieu ne peut être heureux, Il ne peut verser de larmes, Il ne peut pas pleurer : Il ne peut exprimer aucune émotion. Par nos deux dernières communications, Je crois que vous ne verrez plus Dieu de cette façon, mais que vous permettrez à Dieu d’avoir un peu de liberté et de relâchement. C’est une très bonne chose. Dans l’avenir, si vous êtes capables de ressentir vraiment la tristesse de Dieu quand vous apprenez qu’Il est triste, si vous êtes capables de ressentir vraiment la joie de Dieu quand vous apprenez qu’Il est joyeux, au moins vous serez capables de savoir et de comprendre clairement ce qui rend Dieu heureux et ce qui Le rend triste. Quand tu es capable d’éprouver de la tristesse, car Dieu est triste et d’être heureux, car Dieu est heureux, Il aura pleinement gagné ton cœur et il n’y aura plus de barrière entre toi et Lui. Tu n’essaieras plus de limiter Dieu par une imagination, des conceptions et une connaissance humaines. À ce moment-là, Dieu sera vivant et vif dans ton cœur, Il sera le Dieu de ta vie et le Maître de tout ce que tu es. Avez-vous ce genre d’aspiration ? Avez-vous confiance de pouvoir atteindre cela ?

    Maintenant, lisons les passages suivants.

    6. Le sermon sur la montagne

    1) Les béatitudes (Matt 5:3-12)

    2) Le sel et la lumière (Matt 5:13-16)

    3) La loi (Matt 5:17-20)

    4) La colère (Matt 5:21-26)

    5) L’adultère (Matt 5:27-30)

    6) Le divorce (Matt 5:31-32)

    7) Les serments (Matt 5:33-37)

    8) Œil pour œil (Matt 5:38-42)

    9) Aime tes ennemis (Matt 5:43-48)

    10) Instruction à propos du don (Matt 6:1-4)

    11) La prière (Matt 6:5-8)

    7. Les paraboles du Seigneur Jésus

    1) La parabole du semeur (Matt 13:1-9)

    2) La parabole de l’ivraie (Matt 13:24-30)

    3) La parabole du grain de sénevé (Matt 13:31-32)

    4) La parabole du levain (Matt 13:33)

    5) La parabole de l’ivraie expliquée (Matt 13:36-43)

    6) La parabole du trésor (Matt 13:44)

    7) La parabole de la perle (Matt 13:45-46)

    8) La parabole du filet (Matt 13:47-50)

    8. Les commandements

    (Matt 22:37-39) « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

    Jetons un premier regard sur chaque partie du « sermon sur la montagne ». À quoi sont-elles toutes liées ? On peut dire avec certitude qu’elles sont toutes plus élevées, plus concrètes et plus proches des vies des hommes que les règles de l’ère de la Loi. Pour parler en termes modernes, cela correspond davantage à la pratique actuelle des gens.

    Lisons le contenu précis de ce qui suit : Comment devrais-tu comprendre les béatitudes ? Que devrais-tu savoir au sujet de la loi ? Comment devrait-on définir la colère ? Comment devrions-nous traiter l’adultère ? Que dit-on et quel genre de règles y a-t-il au sujet du divorce, et qui peut divorcer et qui ne peut pas divorcer ? Que dire des serments, d’œil pour œil, d’aimer tes ennemis, des recommandations concernant le don, etc. ? Toutes ces choses ont à voir avec chaque aspect de la pratique de la croyance des hommes en Dieu et de leur marche à la suite de Dieu. Certaines de ces pratiques ont toujours cours aujourd’hui mais elles sont plus rudimentaires que les exigences actuelles envers les gens. Elles sont des vérités plutôt élémentaires que les gens découvrent dans leur croyance en Dieu. Au moment où le Seigneur Jésus commença à travailler, Il commença déjà à travailler sur le tempérament de vie des hommes, mais en prenant comme base la fondation des lois. Est-ce que les règles et les affirmations concernant ces sujets avaient quelque chose à voir avec la vérité ? Bien sûr que oui ! Toutes les règles précédentes, les principes et le sermon durant l’ère de la Grâce avaient un rapport avec le tempérament de Dieu, ce qu’Il a et est et bien sûr la vérité. Peu importe ce que Dieu exprime, de quelle manière Il l’exprime ou quel langage Il emploie, sa fondation, son origine et son point de départ sont tous basés sur les principes de Son tempérament et sur ce qu’Il a et est. Cela ne fait aucun doute. Donc, même si maintenant ces choses qu’Il a dites semblent un peu superficielles, tu ne peux toujours pas dire qu’elles n’expriment pas la vérité, car elles étaient indispensables aux gens durant l’ère de la Grâce afin de satisfaire la volonté de Dieu et de modifier leur tempérament de vie. Peux-tu dire qu’aucun des éléments exprimés dans le sermon n’est cohérent avec la vérité ? Tu ne peux pas ! Chacun d’entre eux représente la vérité, car ils étaient tous des exigences de Dieu pour les hommes ; ils constituaient tous des principes et un cadre donnés par Dieu sur la manière de se comporter et ils représentent le tempérament de Dieu. Toutefois, en se basant sur leur stade de développement dans la vie à cette époque-là, ils ne pouvaient que comprendre et accepter ces choses. Parce que le péché de l’humanité n’avait pas encore été résolu, le Seigneur Jésus ne pouvait que prononcer ces paroles et Il ne pouvait employer que de tels simples enseignements selon ce genre de cadre pour dire aux gens de ce temps-là comment ils devaient se comporter, ce qu’ils devaient faire, sur quels principes et dans quel cadre ils devaient faire les choses, comment ils devaient croire en Dieu et respecter Ses exigences. Tout cela fut défini en se basant sur la stature de l’humanité de cette époque-là. Ce n’était pas facile pour les gens vivants conformément à la loi d’accepter ces enseignements, donc ce que le Seigneur Jésus enseignait devait rester dans ce cadre.

    Maintenant, examinons ce qu’il y a dans « Les paraboles du Seigneur Jésus. »

    La première est la parabole du semeur. C’est une parabole vraiment intéressante ; semer des graines est une activité commune dans la vie des gens. La seconde est la parabole de l’ivraie. Au sujet de ce qu’est l’ivraie, toute personne qui a planté des cultures et les adultes le sauront. La troisième est celle de la graine de sénevé. Vous savez tous ce qu’est le sénevé, n’est-ce pas ? Si vous ne le savez pas, regardez donc dans la Bible. Pour la quatrième, la parabole du levain, la plupart des gens savent que le levain est utilisé pour la fermentation ; c’est quelque chose que les personnes emploient dans leur vie quotidienne. Toutes les paraboles qui suivent, y compris la sixième, la parabole du trésor, la septième, la parabole de la perle et la huitième, la parabole du filet, sont toutes tirées de la vie des gens ; elles viennent toutes de la vie réelle des hommes. Quel genre de tableau ces paraboles dépeignent-elles ? C’est une représentation de Dieu devenant une personne ordinaire et vivant au sein de l’humanité, utilisant le langage de la vie courante, employant le langage humain pour communiquer avec les hommes et pour subvenir à leurs besoins. Quand Dieu devint chair et vécut parmi les hommes longtemps, après avoir vécu et observé les différents styles de vie des gens, ces expériences constituèrent Son manuel pour transformer Son langage divin en langage humain. Bien sûr, ces choses qu’Il vit et entendit dans la vie enrichirent aussi l’expérience humaine du Fils de l’homme. Lorsqu’Il voulait faire comprendre aux gens certaines vérités, leur faire connaître un peu de la volonté de Dieu, Il pouvait employer des paraboles semblables à celles qui sont ci-dessus pour expliquer aux hommes la volonté de Dieu et Ses exigences pour l’humanité. Toutes ces paraboles avaient un rapport avec la vie des gens ; pas une seule n’était déconnectée de la vie humaine. Quand le Seigneur Jésus vivait parmi les hommes, Il vit des fermiers entretenir leurs champs, Il savait ce qu’étaient l’ivraie et le levain ; Il comprit que les humains aiment les trésors, ainsi Il employa les métaphores du trésor et de la perle. Il voyait fréquemment les pêcheurs lancer leurs filets et ainsi de suite. Le Seigneur Jésus observait ces activités dans la vie des hommes et Il expérimentait également ce genre de vie. Il était le même que toute autre personne normale, prenant ses trois repas par jour et menant ses activités quotidiennes. Il connut personnellement la vie d’une personne ordinaire et Il observa la vie des autres. Quand Il regardait et vivait personnellement tout cela, ce qu’Il pensait n’était pas d’avoir une vie agréable ou comment Il pourrait vivre plus librement ou plus confortablement. Pendant qu’Il expérimentait la vie authentique d’un être humain, le Seigneur Jésus voyait l’adversité dans la vie des gens. Il voyait l’adversité, la détresse et la tristesse des personnes sous la corruption de Satan, vivant sous le domaine de Satan et vivant dans le péché. Alors qu’Il expérimentait personnellement la vie des hommes, Il expérimentait aussi à quel point les gens qui vivaient dans la corruption étaient vulnérables, Il voyait et faisait l’expérience de la misère de ceux qui étaient dans le péché, qui étaient perdus sous la torture de Satan et du mal. Quand le Seigneur Jésus observait ces choses, les voyait-Il dans Sa divinité ou dans Son humanité ? Son humanité existait véritablement. Elle était pleine de vie. Il pouvait expérimenter et voir tout cela et bien sûr le voir aussi dans Son essence, dans Sa divinité. Cela signifie que Christ Lui-même, le Seigneur Jésus, l’homme, regardait cela et tout ce qu’Il observait Lui faisait sentir l’importance et la nécessité de l’œuvre qu’Il avait entreprise à cette époque dans la chair. Même s’Il savait Lui-même que la responsabilité qu’Il devait endosser dans la chair était si grande et à quel point la souffrance qu’Il affronterait serait cruelle, quand Il vit les hommes désemparés dans le péché, quand Il constata la misère de leur vie et leurs faibles luttes sous la loi, Il ressentit de plus en plus de douleur et devint de plus en plus impatient de sauver l’humanité du péché. Peu importe quel genre de difficultés Il affronterait ou quel genre de douleurs Il endurerait, Il devint de plus en plus résolu à racheter l’humanité vivant dans le péché. Durant ce processus, tu pourrais dire que le Seigneur Jésus commença à comprendre de plus en plus clairement l’œuvre qu’Il devait accomplir et ce qui Lui avait été confié. Il devint aussi de plus en plus impatient de réaliser l’œuvre dont Il allait prendre la charge, de prendre tous les péchés de l’humanité, de racheter l’humanité afin qu’elle ne vive plus dans le péché et Dieu serait capable d’oublier les péchés des hommes à cause du sacrifice d’expiation, Lui permettant de poursuivre Son œuvre du salut de l’humanité. On pourrait dire que dans Son cœur, le Seigneur Jésus avait le désir de s’offrir à l’humanité, de se sacrifier Lui-même. Il voulait aussi servir de sacrifice d’expiation, être cloué sur la croix et Il était impatient d’exécuter cette œuvre. Lorsqu’Il voyait les conditions misérables de la vie des hommes, Il était encore plus impatient de remplir Sa mission aussi vite que possible, sans une seule minute ou seconde de retard. Quand Il ressentait une telle impression d’urgence, Il ne pensait pas à ce que serait Sa propre douleur ni non plus aux humiliations qu’Il devrait endurer, Il maintenait une seule conviction dans Son cœur : tant qu’Il s’offrirait Lui-même, tant qu’Il serait cloué sur la croix comme sacrifice d’expiation, la volonté de Dieu serait réalisée et Il pourrait commencer une nouvelle œuvre. La vie des hommes dans le péché, leur mode d’existence dans le péché serait complètement changé. Sa conviction et ce qu’Il était déterminé à faire étaient en rapport avec le fait de sauver l’homme et Il n’avait qu’un objectif : accomplir la volonté de Dieu afin qu’Il puisse entamer avec succès la prochaine étape de Son œuvre. C’était ce qu’il y avait dans l’esprit du Seigneur Jésus à ce moment-là.

    Vivant dans la chair, le Dieu incarné possédait une humanité normale ; Il avait les émotions et le raisonnement d’une personne normale. Il savait ce qu’était le bonheur, la peine et quand Il vit l’humanité dans ce genre de vie, Il sentit profondément que simplement donner certains enseignements aux gens, leur fournissant quelque chose ou leur enseignant quelque chose ne pouvait pas les faire sortir du péché. Simplement les amener à obéir aux commandements ne pouvait pas les racheter du péché non plus. Ce n’est que lorsqu’Il endosserait les péchés de l’humanité et qu’Il deviendrait l’image de la chair du péché qu’Il pourrait l’échanger contre la liberté des hommes et contre le pardon de Dieu pour l’humanité. Aussi, après que le Seigneur Jésus eut expérimenté et observé la vie des hommes dans le péché, surgit dans Son cœur un désir intense de permettre aux humains de se débarrasser de leur vie à lutter contre le péché. Ce désir Lui fit sentir davantage qu’Il devait monter sur la croix et se charger des péchés des hommes aussi tôt que possible, le plus vite possible. C’était les pensées du Seigneur Jésus à ce moment-là, après qu’Il eut vécu avec les hommes et vu, entendu et ressenti la misère de leur vie dans le péché. Que le Dieu incarné puisse avoir ce genre de désir pour l’humanité, qu’Il puisse exprimer et révéler ce genre de tempérament, est-ce là quelque chose qu’une personne normale pourrait avoir ? Que verrait un homme ordinaire dans ce type d’environnement ? Que penserait-il ? Si un homme ordinaire affrontait tout cela, regarderait-il les problèmes d’un point de vue élevé ? Bien sûr que non ! Bien que l’apparence de Dieu incarné soit exactement la même que celle d’un homme, qu’Il apprenne le savoir humain et parle le langage des hommes, parfois qu’Il exprime même Ses idées d’une façon humaine ou avec des expressions humaines, la manière dont Il voit les hommes et l’essence des choses et la manière dont les hommes corrompus voient l’humanité et l’essence des choses ne sont absolument pas les mêmes. Son point de vue et la hauteur à laquelle Il se trouve sont inaccessibles à une personne corrompue. C’est parce que Dieu est vérité, la chair dont Il se vêt contient l’essence de Dieu, et Ses pensées et ce qui est exprimé par Son humanité sont aussi la vérité. Pour les gens corrompus, ce qu’Il exprime dans la chair, c’est un soutien de la vérité et de la vie. Ce soutien n’est pas seulement pour une personne, mais toute l’humanité. Pour n’importe quel homme corrompu, il n’y a dans son cœur que les quelques personnes qui lui sont associées. Il n’y a que les nombreux proches pour lesquels il se préoccupe et se sent concerné. Quand un désastre est à l’horizon, il pense d’abord à ses propres enfants, à sa femme ou à ses parents et un individu plus philanthropique penserait au plus à une relation ou à un bon ami ; pense-t-il à d’autres personnes ? Jamais, parce que les êtres humains sont, après tout, humains et parce qu’ils ne peuvent voir toutes les choses que depuis la perspective et la hauteur d’un être humain. Toutefois, Dieu incarné est totalement différent d’un individu corrompu. Peu importe à quel point Dieu incarné dans la chair est ordinaire, normal et humble, ou même dans quelle mesure les gens Le méprisent, Ses pensées et Son attitude envers les hommes sont les aspects qu’aucun homme ne pouvait posséder et ne pouvait imiter. Il observera toujours l’humanité depuis un point de vue divin, depuis le haut de Sa position comme Créateur. Il regardera toujours les hommes depuis l’essence et l’état d’esprit de Dieu. Il ne peut absolument pas voir l’humanité depuis la hauteur d’une personne ordinaire et depuis la perspective d’un individu corrompu. Quand les gens regardent l’humanité, ils regardent avec une vision humaine et ils utilisent des choses comme la connaissance humaine, les règles et les théories humaines comme mesure. Cela est dans le cadre de ce que les gens peuvent voir de leurs yeux ; c’est dans le cadre de ce que les gens corrompus peuvent atteindre. Quand Dieu regarde l’humanité, Il regarde avec une vision divine et Il utilise Son essence et ce qu’Il a et est comme mesure. Ce cadre comprend des choses que les gens ne peuvent pas voir et c’est en cela que Dieu incarné et les humains corrompus sont entièrement différents. Cela provient de la différence entre l’essence de Dieu et celle des humains et c’est cette essence qui définit leur identité et leur position ainsi que le point de vue et la hauteur depuis lesquels ils voient les choses. Voyez-vous l’expression et la révélation de Dieu Lui-même dans le Seigneur Jésus ? Vous pourriez dire que ce que le Seigneur Jésus a fait et a dit était en rapport avec Son ministère et avec la propre œuvre de gestion de Dieu, que tout était l’expression et la révélation de l’essence de Dieu. Bien qu’Il se soit manifesté comme humain, on ne pouvait nier Son essence divine et la révélation de Sa divinité. Cette manifestation humaine était-elle vraiment une manifestation de l’humanité ? Sa manifestation humaine était, de par Son essence même, totalement différente de la manifestation des gens corrompus. Le Seigneur Jésus était Dieu incarné, et s’Il avait vraiment été un de ces individus ordinaires et corrompus, aurait-Il pu voir la vie des hommes dans le péché d’un point de vue divin ? Absolument pas ! C’est la différence entre le Fils de l’homme et une personne ordinaire. Les gens corrompus vivent tous dans le péché et quand des gens voient le péché, ils n’en ont pas de sentiment particulier ; ils sont tous les mêmes, comme un cochon vivant dans la boue, qui ne se sent pas incommodé ou sale ; il mange bien et dort paisiblement. Si quelqu’un nettoie la porcherie, en fait le cochon ne se sentira pas à l’aise et il ne restera pas propre. Avant longtemps, il se roulera de nouveau dans la boue, complètement à l’aise, car c’est une créature dégoûtante. Lorsque les hommes voient un cochon, ils comprennent qu’il est sale et si on le nettoie, le cochon ne se sent pas mieux ; c’est pourquoi personne ne garde un cochon dans sa maison. La manière dont les hommes voient les cochons sera toujours différente de celle dont les cochons se sentent parce que les cochons et les hommes ne sont pas du même genre. Et parce que le Fils de l’homme incarné n’est pas du même genre que les humains corrompus, seul Dieu incarné peut se situer depuis une perspective divine, depuis la hauteur où se trouve Dieu pour regarder l’humanité, pour tout regarder.

Quand Dieu devient chair et vit parmi les hommes, quelle souffrance éprouve-t-Il dans la chair ? Y a-t-il quelqu’un qui le comprenne vraiment ? Certaines personnes disent que Dieu souffre grandement et bien qu’Il soit Dieu Lui-même, les gens ne comprennent pas Son essence et Le traitent toujours comme une personne, ce qui Le fait se sentir affligé et lésé. Ils disent que la souffrance de Dieu est vraiment grande. D’autres personnes disent que Dieu est innocent et sans péché, mais qu’Il souffre, tout comme les hommes, de persécution, de calomnie et d’indignité avec les hommes ; ils disent qu’Il endure aussi les malentendus et la désobéissance de Ses fidèles. La souffrance de Dieu ne peut être véritablement mesurée. Il semble que vous ne comprenez pas vraiment Dieu. En fait, pour Dieu, cette souffrance dont vous parlez ne compte pas comme une véritable souffrance, car il existe une souffrance plus grande que celle-là. Alors, pour Dieu Lui-même, qu’est-ce que la souffrance véritable ? Qu’est-ce que la souffrance véritable pour Dieu incarné dans la chair ? Pour Dieu, l’incompréhension des hommes à Son égard ne compte pas comme souffrance et les gens ayant des malentendus au sujet de Dieu et ne Le voyant pas comme Dieu, cela ne compte pas comme souffrance. Toutefois, les gens sentent souvent que Dieu a dû souffrir une grande injustice, que pendant que Dieu est dans la chair, Il ne peut pas révéler Sa personne aux hommes et leur permettre de voir Sa grandeur, qu’Il se cache humblement dans une chair insignifiante et ainsi que ce dût être une torture pour Lui. Les gens prennent à cœur ce qu’ils peuvent comprendre et voir de la souffrance de Dieu, ils projettent toute sorte de sympathie sur Dieu et en feront souvent même un petit éloge. En réalité, il y a une différence, il y a un fossé entre ce que les gens comprennent de la souffrance de Dieu et ce qu’Il ressent vraiment. Je vous dis la vérité. Pour Dieu, peu importe qu’il s’agisse de Son Esprit ou de Son incarnation, cette souffrance n’est pas une vraie souffrance. Mais alors, de quoi souffre Dieu ? Parlons de la souffrance de Dieu seulement depuis le point de vue de Dieu incarné.

    Quand Dieu devient chair, devenant une personne ordinaire, normale, vivant parmi les hommes, au côté des gens, ne peut-Il pas voir et sentir les méthodes, les lois et les philosophies de vie des hommes ? Comment se sent-Il au regard de ces méthodes et de ces lois de vie ? Sent-Il du dégoût dans Son cœur ? Pourquoi sentirait-Il du dégoût ? Que sont les méthodes et les lois de vie des hommes ? Dans quels principes sont-elles enracinées ? Sur quoi sont-elles basées ? Les méthodes et lois des hommes, etc. pour vivre, tout cela est créé sur la base de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Les hommes vivant en conformité avec ces lois n’ont pas d’humanité, pas de vérité, ils défient tous la vérité et sont hostiles à Dieu. Si nous examinons l’essence de Dieu, nous constatons que Son essence est exactement l’opposé de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Son essence est pleine de justice, de vérité, de sainteté et d’autres réalités de toutes choses positives. Dieu, possédant cette essence et vivant au milieu de cette humanité, que ressent-Il dans Son cœur ? N’est-Il pas chargé de peine ? Son cœur souffre et cette souffrance est quelque chose que personne ne peut comprendre ou constater. Car tout ce qu’Il affronte, rencontre, entend, voit et expérimente est l’expression de toute la corruption et du mal des hommes, de leur rébellion contre la vérité et de leur résistance à la vérité. Tout ce qui provient des hommes est la source de Sa souffrance. C’est-à-dire que parce que Son essence n’est pas la même que celle des hommes corrompus, la corruption des êtres humains devient la source de Sa plus grande souffrance. Quand Dieu devient chair, peut-Il trouver quelqu’un avec qui partager une langue commune ? Cela n’est pas possible parmi les hommes. Il n’existe personne capable de communiquer avec Dieu, qui puisse avoir cet échange avec Lui ; quel genre de sentiment dirais-tu que Dieu ressent ? Les choses dont parlent les gens, qu’ils aiment, qu’ils poursuivent et auxquelles ils aspirent, toutes sont liées au péché et possèdent des tendances méchantes. Lorsque Dieu affronte tout cela, n’est-ce pas comme un couteau dans Son cœur ? Face à ces choses, pourrait-Il y avoir de la joie dans Son cœur ? Pourrait-Il trouver une consolation ? Ceux qui vivent avec Lui sont des hommes pleins de rébellion et de mal, comment Son cœur ne pourrait-il pas souffrir ? Combien grande vraiment est cette souffrance et qui s’en préoccupe ? Qui en tient compte ? Qui pourrait l’apprécier ? Les gens n’ont pas la possibilité de comprendre le cœur de Dieu. Sa souffrance est quelque chose que les hommes sont particulièrement incapables d’apprécier ; la froideur et la torpeur de l’humanité font souffrir Dieu encore plus profondément.

    Il y a des personnes qui souvent compatissent au sort du Christ, car il y a un verset dans la Bible qui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Quand les gens écoutent cela, ils le prennent à cœur et croient que c’est la plus grande souffrance que Dieu endure et la plus grande souffrance que Christ endure. Eh bien, si nous le regardons du point de vue des faits, est-ce le cas ? Dieu ne croit pas que ces difficultés soient une souffrance. Il n’a jamais protesté contre l’injustice résultant des difficultés de la chair et Il n’a jamais demandé aux hommes de Lui rembourser quoi que ce soit ou de Le récompenser avec quoi que ce soit. Toutefois, quand Il observe tout de l’humanité, les vies corrompues et le mal des humains corrompus, quand Il observe que l’humanité est dans les griffes de Satan, emprisonnée par Satan et qu’elle ne peut s’échapper, que les gens vivant dans le péché ne savent pas ce qu’est la vérité, Il ne peut supporter tous ces péchés. Son dégoût pour les humains augmente chaque jour, mais Il doit endurer tout cela. C’est la grande souffrance de Dieu. Dieu ne peut pas exprimer pleinement même la voix de Son cœur ou Ses émotions parmi Ses fidèles et personne parmi Ses fidèles ne peut comprendre véritablement Sa souffrance. Personne même n’essaie de comprendre ou de réconforter Son cœur : Son cœur endure cette souffrance jour après jour, année après année, à maintes reprises. Que voyez-vous en tout cela ? Dieu n’exige rien des hommes en retour pour tout ce qu’Il a donné, mais à cause de l’essence de Dieu, Il ne peut absolument pas tolérer le mal, la corruption et le péché de l’humanité, mais ressent un dégoût et une haine extrêmes qui provoquent une souffrance infinie dans Son cœur et dans Sa chair. Pourriez-vous voir tout cela ? Très probablement, aucun de vous ne pourrait voir cela, car aucun de vous ne peut comprendre Dieu véritablement. Avec le temps, vous pouvez vous-mêmes l’expérimenter progressivement.

    Maintenant, examinons les passages suivants des Écritures.

    9. Jésus accomplit des miracles.

    1) Jésus nourrit les cinq mille

    (Jean 6:8-13) Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.

    2) La résurrection de Lazare glorifie Dieu.

    (Jean 11:43-44) Ayant dit cela, il cria d’une voix forte: Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez-le aller.

    Parmi les miracles accomplis par le Seigneur Jésus, nous avons choisi seulement ces deux-là, car ils illustrent bien ce dont Je voudrais parler maintenant. Ces deux miracles sont vraiment incroyables et très représentatifs des miracles du Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce.

    Tout d’abord, regardons le premier passage : Jésus nourrit les cinq mille.

    Quelle sorte de concept exprime « cinq pains et deux poissons » ? Pour combien de personnes cinq pains et deux poissons seraient-ils suffisants ? Si vous prenez comme mesure l’appétit d’une personne ordinaire, ce serait seulement suffisant pour deux individus. C’est le concept le plus basique de cinq pains et de deux poissons. Toutefois, il est écrit dans ce passage que cinq pains et deux poissons nourrirent combien de gens ? C’est écrit de cette manière dans les Écritures : « Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. » Comparé à cinq pains et deux poissons, cinq mille est-il un grand nombre ? Qu’est-ce que ça signifie que ce nombre soit si grand ? L’un point de vue humain, répartir cinq pains et deux poissons entre cinq mille personnes serait impossible, car la différence entre les deux est trop grande. Même si chaque personne prenait seulement une bouchée minuscule, ce serait toujours insuffisant pour cinq mille personnes. Mais là, le Seigneur Jésus réalisa un miracle : non seulement Il permit aux cinq mille personnes de manger à leur faim, mais il en restait. Les Écritures disent : « Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. » Ce miracle permit aux gens de voir l’identité et le statut du Seigneur Jésus, de voir aussi que rien n’est impossible à Dieu : ils virent la réalité de l’omnipotence de Dieu. Cinq pains et deux poissons furent suffisants pour en nourrir cinq mille, mais s’il n’y avait pas eu de nourriture, Dieu aurait-Il été capable de nourrir cinq mille personnes ? Bien sûr qu’Il aurait pu ! C’était un miracle, donc inévitablement les gens sentirent que c’était incompréhensible et sentirent que c’était incroyable et mystérieux, mais pour Dieu, accomplir une telle chose n’était rien. Puisque c’était une chose ordinaire pour Dieu, pourquoi en faire un sujet particulier d’interprétation ? Car ce qui se trouve derrière ce miracle contient la volonté du Seigneur Jésus, qui n’a jamais été découverte par les hommes.

    D’abord, essayons de comprendre quel type de personnes étaient ces cinq mille. Étaient-ils ceux qui suivaient le Seigneur Jésus ? D’après les Écritures, nous savons qu’ils n’étaient pas ceux qui Le suivaient. Savaient-ils qui était le Seigneur Jésus ? Certainement pas ! Tout du moins, ils ne savaient pas que la personne debout devant eux était Christ, ou peut-être que quelques personnes connaissaient seulement Son nom et savaient quelque chose ou avaient entendu parler de choses qu’Il avait accomplies. Ils étaient simplement curieux de connaître le Seigneur Jésus à cause des histoires qu’on racontait, mais vous ne pouvez certainement pas dire qu’ils Le suivaient, encore moins qu’ils Le comprenaient. Quand le Seigneur Jésus vit ces cinq mille personnes, elles avaient faim et ne songeaient qu’à se rassasier ; c’est donc dans ce contexte que le Seigneur Jésus a satisfait leurs désirs. Quand Il a satisfait leurs désirs, qu’y avait-il dans Son cœur ? Quelle était Son attitude envers ces gens qui ne désiraient que rassasier leur faim ? À ce moment-là, les pensées du Seigneur Jésus et Son attitude avaient à voir avec le tempérament et l’essence de Dieu. Faisant face à ces cinq mille personnes au ventre vide et qui désiraient seulement manger un repas copieux, faisant face à ces gens pleins de curiosité et d’espoir à Son égard, le Seigneur Jésus a pensé uniquement à utiliser ce miracle pour leur accorder la grâce. Toutefois, Il n’a pas attisé Son espoir qu’ils commencent à Le suivre, car Il savait qu’ils voulaient avoir une partir du plaisir et manger à leur faim. Donc, Il tira le meilleur parti de ce qu’Il avait et utilisa cinq pains et deux poissons pour nourrir cinq mille personnes. Il ouvrit les yeux de ces gens qui appréciaient le spectacle, qui voulaient voir des miracles et ils virent de leurs propres yeux les choses que Dieu incarné pouvait accomplir. Bien que le Seigneur Jésus employât quelque chose de tangible pour satisfaire leur curiosité, Il savait déjà dans Son cœur que ces cinq mille personnes ne désiraient qu’un bon repas, aussi Il ne dit rien du tout et ne fit pas de sermon. Il les laissa simplement observer ce miracle. Il ne pouvait absolument pas traiter ces gens de la même façon qu’Il traitait Ses disciples qui Le suivaient vraiment, mais dans le cœur de Dieu, toutes les créatures étaient soumises à Son règne et Il permettrait à toute créature sous Ses yeux de jouir de la grâce de Dieu quand cela était nécessaire. Même si ces gens ne savaient pas qui Il était ou ne Le comprenaient pas, ou n’avaient aucune impression particulière de Lui ou de gratitude envers Lui, même après qu’ils eurent mangé les pains et les poissons, cela ne posait pas de problème à Dieu : Il offrit à ces personnes une opportunité merveilleuse de jouir de la grâce de Dieu. Certaines personnes disent que Dieu se base sur des principes pour ce qu’Il fait, qu’Il ne surveille ni ne protège les non-croyants et que surtout, Il ne leur permet pas de jouir de Sa grâce. Est-ce vraiment le cas ? Aux yeux de Dieu, tant qu’ils sont des créatures vivantes qu’Il a Lui-même créées, Il s’occupera d’eux et en prendra soin ; Il les traitera, prévoira pour eux et les dirigera de différentes manières. Ce sont les pensées et l’attitude de Dieu envers toute chose.

    Même si les cinq mille personnes qui mangèrent les pains et les poissons ne prévoyaient pas de suivre le Seigneur Jésus, Il ne fut pas strict avec eux : une fois qu’ils eurent mangé à leur faim, savez-vous ce que fit le Seigneur Jésus ? Leur fit-Il un sermon ? Où est-Il allé après avoir fait cela ? Les Écritures n’indiquent pas qu’Il leur ait dit quoi que ce soit ; quand Il eut terminé Son miracle, Il s’en alla tranquillement. Alors, exigea-t-Il quelque chose de ces gens ? Y avait-il de la haine ? Il n’y avait rien de tout cela. Il ne voulait simplement pas prêter davantage attention à ces gens qui ne pouvaient pas Le suivre et à ce moment-là Son cœur était douloureux. Parce qu’Il avait vu la dépravation du genre humain et qu’Il avait senti un rejet de la part des hommes, quand Il voyait ces gens ou qu’Il était avec eux, la stupidité et l’ignorance humaines Le rendaient très triste et Son cœur se serrait, donc Il voulait seulement quitter ces gens le plus vite possible. Dans Son cœur, le Seigneur n’exigeait rien d’eux, Il ne voulait leur prêter aucune attention. Particulièrement, Il ne voulait pas dépenser Son énergie avec eux et Il savait qu’ils ne pouvaient pas Le suivre. En dépit de tout cela, Son attitude envers eux était très claire. Il voulait juste les traiter gentiment et leur accorder la grâce ; telle était l’attitude de Dieu envers chaque créature qui vivait sous Son règne : pour chaque créature, traite-la gentiment, subviens à ses besoins, nourris-la. Pour la bonne raison que le Seigneur Jésus était Dieu incarné, Il révéla naturellement la propre essence de Dieu et traita ces personnes gentiment. Il les traita gentiment avec un cœur de miséricorde et de tolérance. Peu importe comment ces gens voyaient le Seigneur Jésus et peu importe quel genre de résultat il y aurait, Il traita simplement chaque créature en se basant sur Son rang comme Seigneur de toute la création. Sans exception, ce qu’Il révéla était le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Ainsi, le Seigneur Jésus fit quelque chose, puis Il s’en alla tranquillement. Quel aspect du tempérament de Dieu cela représente-t-il ? Pourrais-tu dire que cela est la bonté de Dieu ? Pourrais-tu dire que Dieu est généreux ? Une personne ordinaire pourrait-elle faire cela ? Certainement pas ! Essentiellement, qui étaient ces cinq mille personnes que le Seigneur Jésus a nourries avec cinq pains et deux poissons ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient des personnes qui étaient compatibles avec Lui ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient toutes hostiles à Dieu ? On peut dire avec certitude qu’elles n’étaient absolument pas compatibles avec le Seigneur et que leur essence était absolument hostile à Dieu. Mais comment Dieu les a-t-Il traitées ? Il employa une méthode pour dissiper l’hostilité des gens envers Dieu. Cette méthode s’appelle « bonté ». C’est-à-dire, bien que le Seigneur Jésus les vît comme des pécheurs, aux yeux de Dieu ils étaient néanmoins Sa création, donc Il traita quand même ces pécheurs avec bienveillance. C’est la tolérance de Dieu et cette tolérance est déterminée par la propre identité de Dieu et Sa propre essence. Donc c’est quelque chose qu’aucun homme créé par Dieu ne peut faire, seul Dieu peut accomplir cela.

    Quand tu pourras véritablement apprécier les pensées de Dieu et Son attitude envers les hommes, quand tu pourras vraiment comprendre les émotions de Dieu et Sa préoccupation envers chaque créature, tu seras capable de comprendre la dévotion et l’amour consacrés à chaque être humain créé par le Créateur. Quand cela arrivera, tu utiliseras deux mots pour décrire l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Certains disent « altruiste » et d’autres « philanthropique ». Des deux, « philanthropique » est le moins approprié pour décrire l’amour de Dieu. C’est un mot que les gens emploient pour décrire une personne large d’esprit et de sentiment. Je déteste vraiment ce mot, car il fait référence au fait de faire la charité arbitrairement, sans discernement, en ne tenant compte d’aucun principe. C’est une expression exagérément émotionnelle d’une personne insensée et embrouillée. Lorsque ce terme est employé pour décrire l’amour de Dieu, cela indique inévitablement une intention blasphématoire. J’ai deux mots qui décrivent de façon plus adéquate l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Le premier est « immense ». Ce terme n’est-il pas très évocateur ? Le second est « vaste ». Il y a une signification réelle derrière ces deux mots que J’emploie pour décrire l’amour de Dieu. Pris au sens premier, « immense » signifie le volume ou la capacité d’une chose, mais peu importe la grosseur de cette chose, c’est quelque chose que les gens peuvent toucher et voir. C’est parce qu’elle existe, elle n’est pas un objet abstrait et elle donne aux gens une idée de quelque chose de précis et de concret. Peu importe si tu la regardes depuis une dimension ou trois, tu n’as pas besoin d’imaginer son existence, car c’est une chose qui existe réellement. Même si l’emploi d’« immense » pour décrire l’amour de Dieu peut sembler comme une manière de quantifier Son amour, néanmoins, il donne aussi le sentiment de quelque chose de non quantifiable. Je dis que l’amour de Dieu peut être quantifié, car Son amour n’est pas une sorte de non-entité ni ne surgit d’une légende quelconque. Au contraire, c’est quelque chose qui est commun à toutes les choses gouvernées par Dieu et apprécié par toutes les créatures à des degrés divers et de points de vue différents. Bien que les gens ne puissent pas le voir ou le toucher, cet amour apporte le soutien et la vie à toutes choses à mesure qu’il se révèle peu à peu dans leur vie et elles comptent et témoignent de l’amour de Dieu dont elles jouissent à chaque instant. Je dis que l’amour de Dieu n’est pas quantifiable, car le mystère de Dieu soutenant et nourrissant toutes choses est difficile à imaginer par les humains, tout comme les pensées de Dieu pour toutes choses et particulièrement pour les hommes. C’est-à-dire que personne ne connaît le sang ni les larmes que le Créateur a versés pour l’humanité. Personne ne peut appréhender, personne ne peut comprendre la profondeur ou le poids de l’amour que le Créateur porte aux hommes qu’Il a créés de Ses propres mains. Décrire l’amour de Dieu comme « immense », c’est permettre aux gens d’apprécier et de comprendre son étendue et la réalité de son existence. C’est aussi pour que les gens puissent comprendre plus profondément le sens réel du mot « Créateur », et pour qu’ils puissent obtenir une compréhension plus profonde du véritable sens de l’appellatif « création ». Qu’est-ce que le mot « vaste » décrit habituellement ? On l’emploie généralement pour l’océan ou l’univers ; ainsi on parle de l’univers vaste ou de l’océan vaste. L’expansivité et la tranquille étendue de l’univers dépassent l’entendement humain et c’est une chose qui capte l’imagination des hommes et pour laquelle ils sont pleins d’admiration. Son mystère et sa profondeur sont à portée de vue, mais inaccessibles. Quand tu penses à l’océan, quand tu penses à son étendue, il paraît sans limites et tu peux sentir son mystère et son inclusion. C’est pourquoi J’ai employé le terme « vaste » pour décrire l’amour de Dieu. C’est pour aider les gens à sentir comme il est précieux, sentir la profonde beauté de Son amour et que le pouvoir de l’amour de Dieu est infini et étendu. C’est pour les aider à sentir la sainteté de Son amour et la dignité de Dieu et Sa qualité de ne pas pouvoir être offensé qui se révèlent par Son amour. Maintenant, penses-tu que « vaste » est un mot adéquat pour décrire l’amour de Dieu ? L’amour de Dieu peut-il être à la hauteur de ces deux mots, « immense » et « vaste » ? Absolument ! Dans le langage humain, seuls ces deux termes sont relativement aptes, sont relativement pertinents pour décrire l’amour de Dieu. Ne penses-tu pas ? Si Je te demandais de décrire l’amour de Dieu, utiliserais-tu ces deux mots ? Tu ne le pourrais très probablement pas, car ta compréhension et ton appréciation de l’amour de Dieu sont limitées à une perspective plane et ne se sont pas élevées à la hauteur de l’espace tridimensionnel. Aussi, si Je te demandais de décrire l’amour de Dieu, tu sentirais que les mots te manquent, tu serais même bouche bée. Les deux mots dont Je t’ai parlé aujourd’hui sont peut-être difficiles à comprendre pour toi ou peut-être que tu n’es pas d’accord tout simplement. Cela signifie seulement que ton appréciation et ta compréhension de l’amour de Dieu sont superficielles et étriquées. J’ai dit auparavant que Dieu est altruiste. Tu te souviens du mot altruiste. Pourrait-on dire que l’amour de Dieu peut être décrit uniquement comme altruiste ? N’est-ce pas trop réducteur ? Tu devrais réfléchir davantage à cette question afin d’en retirer quelque chose.

    Ce qui précède est ce que nous avons vu du tempérament de Dieu et de Son essence à partir du premier miracle. Même s’il s’agit d’une histoire que les gens ont lue pendant des milliers d’années, l’intrigue est simple et permet aux gens de comprendre un phénomène simple. Néanmoins, dans cette intrigue simple, nous pouvons voir quelque chose de plus précieux qui est le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Ces choses qu’Il a et qu’Il est représentent Dieu Lui-même et sont une expression des propres pensées de Dieu. Quand Dieu exprime Ses pensées, il s’agit d’une expression de la voix de Son cœur. Il espère qu’il y aura des personnes qui pourront Le comprendre, Le connaître et saisir Sa volon

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